Les exportations augmentent fortement grâce au commerce électronique
De nombreuses entreprises ont connu une croissance impressionnante grâce aux exportations via le commerce électronique.
Photo d'illustration/thoibaonganhang
Depuis 2021, Monrovia Vietnam - une entreprise spécialisée dans la fourniture d'outils de jardin haut de gamme, et Docneem Vietnam, spécialisée dans la fourniture d'engrais organiques et de produits biologiques, ont exporté 20 tonnes de granulés d'engrais, 26.000 pots de Monrovia et 31.000 litres d'engrais microbien via des plate-formes de commerce électronique.
"Ce dont nous sommes le plus fiers, c'est d'exporter nos produits au Cambodge et à Singapour", selon la responsable des marques Docneem et Monrovia, Thanh Truc.
De son côté, la société de nectar de noix de coco SokFarm (basée dans la province de Tra Vinh, Sud) cherche à augmenter ses exportations via Amazon. Selon son directeur général, Pham Dinh Ngai, SokFarm travaille avec des partenaires aux Pays-Bas, en France, en Suisse, en Thaïlande, au Japon et en Amérique depuis 2021.
Selon un rapport sur les exportations via les plate-formes de commerce électronique au Vietnam, publié par Amazon, les ventes au détail transfrontalières (B2C) du Vietnam enregistrent une croissance annuelle estimée à plus de 20% par an. Elles se sont chiffrées à 75.400 milliards de dongs (3,3 milliards de dollars) en 2021 et 256.100 milliards de dongs (11,1 milliards de dollars) sont attendus en 2026. Et plus de 64% des ventes seraient générées par des micro, petites et moyennes entreprises (MPME).
Dang Hoang Hai, directeur de l’Agence du commerce électronique du ministère de l’Industrie et du Commerce, a indiqué que le commerce électronique aide les entreprises à accéder à des marchés difficiles aux nombreux obstacles et des coûts élevés. Il permet de réduire les coûts en distribuant directement les produits aux consommateurs.
En effet, le Vietnam a adopté un plan national de développement du commerce électronique pour 2021-2025, qui prévoit que des pavillons nationaux seront mis en place sur certaines de plus grandes plate-formes de commerce électronique du monde, afin de présenter les marques prestigieuses du pays.
Par ailleurs, le ministère de l’Industrie et du Commerce a collaboré avec Amazon Global Selling Vietnam pour lancer un programme sur le commerce électronique, qui fournit une vingtaine de cours de formation… Ce programme vise à soutenir le développement des ressources humaines du commerce électronique transfrontalier avec l'objectif de 10.000 entreprises bénéficiaires au cours de la période 2022 - 2026.
---
14 constructeurs automobiles confirment leur participation au Vietnam Motor Show 2022
Le salon Vietnam Motor Show 2022 aura lieu du 26 au 30 octobre au Centre des foires et expositions Saïgon (SECC) à Ho Chi Minh-Ville.
Photo d'illustration: Autodaily
Le salon Vietnam Motor Show 2022 aura lieu du 26 au 30 octobre au Centre des foires et expositions Saïgon (SECC) à Ho Chi Minh-Ville.
A ce jour, 14 marques ont confirmé leur participation que sont Audi, Brabus, Honda, Jeep, Lexus, Mercedes-Benz, Mitsubishi Motors, Morgan, MG, RAM, Subaru, Toyota, Volkswagen et Volvo.
Ainsi, après un hiatus de deux ans en raison de la pandémie de COVID-19, le Vietnam Motor Show rouvrira ses portes avec des espaces d'exposition plus vastes et plus diversifiés que les éditions précédentes.
---
La KOICA et l’UNFPA maintiennent leur engagement à zéro violence sexiste
L’Agence sud-coréenne de coopération internationale (KOICA) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) se sont engagés à entreprendre les activités de suivi visant à créer un modèle de réponse à la violence à l’égard des femmes et des filles au Vietnam.
Le directeur national de la KOICA Vietnam Cho Han Deog et la représentante de l’UNFPA au Vietnam Naomi Kitahara signent un accord de subvention en vertu duquel KOICA fournira un soutien financier de 250.000 dollars à l’UNFPA. Photo: UNFPA
Le directeur national de la KOICA Vietnam Cho Han Deog et la représentante de l’UNFPA au Vietnam Naomi Kitahara ont signé le 15 juillet à Hanoi un accord de subvention en vertu duquel KOICA fournira un soutien financier de 250.000 dollars à l’UNFPA.
La subvention vise à assurer la pérennité du modèle innovant de Centre de service à guichet unique, communément appelé la "Maison Anh Duong" au Vietnam. La Maison a été créée pour la première fois en avril 2020 dans le cadre du projet financé par la KOICA "Construire un modèle pour répondre à la violence contre les femmes et les filles au Vietnam" pour la période 2017-2021, avec un budget total de 2,5 millions de dollars.
L’accord de subvention couvre une phase relais jusqu’en 2023, date à laquelle un nouveau projet plus vaste devrait être lancé. Il cherche à continuer à soutenir la Maison Anh Duong et sa hotline pour les victimes de violence, et à organiser des activités de communication de proximité et des efforts de plaidoyer pour maintenir et reproduire le modèle dans d’autres endroits.
L’UNFPA travaillera en partenariat avec le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales et la province de Quang Ninh (Nord) pour mettre en œuvre les activités visant à assurer la fourniture continue de services essentiels intégrés aux survivants de la violence sexiste.
S’exprimant lors de la cérémonie de signature, Cho Han Deog a déclaré lors de sa récente visite à la Maison Anh Duong à Quang Ninh, qu’il avait constaté qu’elle avait effectivement apporté son soutien et aidé les femmes et les filles vulnérables.
"La KOICA a décidé de continuer à soutenir la Maison Anh Duong à Quang Ninh car elle a apporté une contribution significative aux efforts déployés par le gouvernement vietnamien et les autorités locales de Quang Ninh pour lutter contre la violence sexiste et la violence domestique. Nous voulons que ce modèle soit reproduit dans d’autres endroits. Chez la KOICA, nous adoptons une culture de tolérance zéro qui dit NON à toute forme de violence sexiste", a-t-il déclaré.
La Maison Anh Duong est devenue pleinement opérationnelle en avril 2020, offrant un large éventail de services tels que des soins de santé, un soutien psychologique, des conseils, des services de protection sociale, des abris d’urgence, une protection policière, des services juridiques et judiciaires et des références pour de nombreuses victimes de violence sexiste, non seulement à Quang Ninh mais aussi dans 20 villes et provinces à travers le pays.
Le service d’assistance téléphonique de la Maison Anh Duong, disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, a jusqu’à présent reçu plus de 15.300 appels en deux ans. La plupart des victimes de violence qui ont appelé la hotline sont des femmes (représentant 93,6%) et la plupart des victimes de violence sexiste sont âgées de 16 à 59 ans. Les moins de 16 ans représentent 10% des appels. Environ 20% des appels provenaient de la province de Quang Ninh et 80% des autres provinces.
La représentante de l’UNFPA au Vietnam Naomi Kitahara à la cérémonie. Photo: UNFPA
En outre, près de 500 prestataires de services de la police, de la justice, de la santé et du travail social des niveaux provincial et local à Quang Ninh ont reçu une formation pour la fourniture de services essentiels aux victimes de violence sexiste. Avec le soutien technique de l’UNFPA, la Maison Anh Duong a été dupliqué à Thanh Hoa, Hô Chi Minh-Ville et Dà Nang.
Dans ses remarques lors de l’événement de signature, Naomi Kitahara a déclaré que l’UNFPA veillera à ce que les fonds de la KOICA soient utilisés efficacement. L’UNFPA continuera de travailler en étroite collaboration avec ses partenaires vietnamiens pour mettre en œuvre les activités de la phase relais du projet au niveau national et dans la province de Quang Ninh.
"L’UNFPA intensifiera ses efforts pour mettre fin à la violence sexiste et aux pratiques néfastes au Vietnam", a-t-elle déclaré.
Selon l’étude nationale de 2019 sur les violences faites aux femmes, près de deux femmes sur trois âgées de 15 à 64 ans ont subi au moins une forme de violence physique, sexuelle, psychologique et/ou économique au cours de leur vie. La violence sexiste est sournoise, alors que plus de 90% d’entre elles n’ont demandé aucune aide aux services publics et que la moitié des femmes qui ont subi des violences n’en ont parlé à personne.