La haute technologie et l'intelligence artificielle commencent à apparaître dans les usines vietnamiennes
La tendance à appliquer l'intelligence artificielle (IA) et la haute technologie dans l’industrie manufacturière au Vietnam connaît une forte croissance. La transformation numérique rapide aide le Vietnam à affirmer progressivement sa position dans la chaîne d’approvisionnement mondiale.
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| L'IA aide l'industrie agricole à optimiser les processus de gestion et de production et à augmenter la productivité. Photo d'illustration/consosukien |
Ces dernières années, la haute technologie et l’intelligence artificielle (IA) sont progressivement devenues des outils essentiels dans l’industrie manufacturière mondiale, y compris au Vietnam. Le nouveau rapport sur la vision de l'industrie manufacturière 2024 de Zebra Technologies présente des chiffres impressionnants sur les tendances en matière de transformation numérique et les nouvelles applications technologiques dans ce domaine.
En particulier, dans la région Asie-Pacifique et au Vietnam, les entreprises promeuvent l’application de l’IA dans les processus de production afin d’améliorer l’efficacité, la productivité et la qualité des produits.
Selon le rapport de Zebra, 61 % des entreprises manufacturières dans le monde s'attendent à ce que l'IA stimule leur croissance d'ici 2029, soit une augmentation significative par rapport aux 41 % de 2024.
Les entreprises réalisent progressivement le grand potentiel de la technologie de l’IA pour améliorer la gestion des données et surveiller les processus de production. En Asie-Pacifique, cette proportion est encore plus élevée avec 68 % des entreprises prévoyant que l’IA jouera un rôle clé dans la croissance d’ici 2029, contre 46 % actuellement.
Pour y parvenir, les entreprises doivent donner la priorité à la transformation numérique. 87 % des entreprises de l’Asie-Pacifique l'identifient comme un objectif stratégique important, mais dont la mise en œuvre reste confrontée à de nombreux défis en termes de coût, de capacité à faire évoluer les solutions technologiques et de convergence entre les technologies de l'information (TI) et les technologies opérationnelles (OT).
Au Vietnam, la tendance à appliquer la haute technologie, en particulier l’IA, a commencé à apparaître dans les usines, en particulier dans les secteurs de l’électronique et de la construction automobile.
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| Appliquer la technologie pour surveiller les processus de production. Photo d'illustration/VnEconomy |
Bien que les grandes entreprises manufacturières aient pris des mesures claires pour adopter de nouvelles technologies, les PME cherchent toujours des moyens de suivre cette tendance.
Actuellement, de nombreuses entreprises manufacturières au Vietnam ont commencé à abandonner les outils de gestion traditionnels pour utiliser des équipements de lecture de codes-barres et des systèmes de gestion numérique avancés.
Cela contribue non seulement à améliorer l’efficacité du travail, mais aide également les usines à suivre avec précision l’état des entrepôts, des produits et des marchandises.
Les grands fabricants vietnamiens, tels que ceux qui produisent des voitures et du café, ont appliqué des solutions technologiques pour gérer efficacement les marchandises dans les entrepôts et optimiser les chaînes d'approvisionnement.
Ils mettent progressivement en œuvre des projets de numérisation de base et étendent leur échelle pour appliquer des solutions plus avancées, garantissant des processus de production ininterrompus et un contrôle plus facile des marchandises.
Le niveau d’application des hautes technologies au Vietnam suit une forte tendance à la hausse. Certains fabricants déploient même des projets d’application technologique au Vietnam pour ensuite appliquer ce modèle à d’autres pays de la région comme le Cambodge, la Thaïlande ou Singapour.
Cela montre que le potentiel d'application de la technologie dans les industries manufacturières du Vietnam n'est pas inférieur à celui des autres pays de la région.
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La Chine importe pour près de 3,1 milliards de dollars de fruits et légumes vietnamiens
Au cours des huit premiers mois de l'année, la Chine a importé pour près de 3,1 milliards de dollars de fruits et légumes en provenance du Vietnam, soit une augmentation de plus de 36 % en rythme annuel.
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| Récolte du durian dans le district de Chau Thanh, Dong Thap. Photo: VnExpress |
Selon les données du Département général des douanes, les exportations vietnamiennes de fruits et légumes de janvier à août ont atteint près de 5 milliards de dollars, soit une hausse de 33% par rapport à la même période de l'année dernière.
La Chine reste le premier débouché, représentant plus de 65 % des parts de marché.
Dang Phuc Nguyen, secrétaire général de l'association Vinafruit, a déclaré que le fruit arrive en tête des exportations de produits agricoles, dépassant le riz. "Les exportations de fruits et légumes connaissent une forte croissance, notamment grâce à la demande chinoise de durian", a-t-il déclaré.
Le mois dernier, lors de la visite en Chine du secrétaire général et président To Lam, les deux pays ont signé un protocole sur l'exportation de durian surgelé et de melon frais vers ce marché d'un milliard de dollars, ouvrant de grandes opportunités pour les produits agricoles vietnamiens.
On s'attend à ce que les exportations de durian surgelé atteignent 400 à 500 millions de dollars cette année, et la noix de coco fraîche pourrait ajouter 200 à 300 millions de dollars. Il s’agit d’un moteur important pour le développement durable du secteur agricole.
Outre la Chine, les marchés voisins ont également augmenté leurs importations de fruits et légumes vietnamiens. En Thaïlande, elles ont augmenté de plus de 66 % ces 8 derniers mois. "L'emballage et la qualité des produits vietnamiens répondent de plus en plus aux exigences strictes des partenaires internationaux", a partagé un responsable d'une entreprise exportatrice.
Cette année, les exportations de fruits et légumes devraient atteindre un chiffre d'affaires de 7 milliards de dollars, grâce à une forte demande pendant les fêtes de fin d'année.
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Près de 6 millions d'enfants en Asie du Sud-Est touchés par le super typhon Yagi
Selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), les inondations et les glissements de terrain provoqués par le typhon Yagi ont ravagé le Vietnam, le Myanmar, le Laos et la Thaïlande, affectant près de 6 millions d’enfants et compromettant leur accès à l’eau potable, à l’éducation, aux soins de santé, à la nourriture et aux abris.
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| Une enfant a été transportée par sa famille pour se mettre à l’abri de la grave innondation causee par le typhon Yagi. Photo : UNICEF |
"Les enfants et les familles les plus vulnérables sont confrontés aux conséquences les plus dévastatrices des destructions laissées par le typhon Yagi", a déclaré June Kunugi, directrice régionale de l’UNICEF pour l’Asie de l’Est et le Pacifique.
"La priorité immédiate doit être de rétablir les services essentiels dont dépendent les enfants et les familles, notamment l’eau potable, l’éducation et les soins de santé. La multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes en Asie du Sud-Est, exacerbés par le changement climatique, nous rappelle tristement que lorsque les catastrophes frappent, ce sont souvent les enfants vulnérables qui en paient le prix le plus élevé", a-t-elle souligné.
Le typhon Yagi, la tempête la plus puissante à frapper l’Asie depuis le début de l’année, a apporté des pluies torrentielles qui se sont ajoutées aux précipitations saisonnières, faisant déborder les rivières et provoquant des glissements de terrain meurtriers. Dans son sillage, plus de 850 écoles et plus de 550 centres de santé ont été endommagés, la grande majorité au Vietnam, et les évaluations dans la région sont toujours en cours.
L’UNICEF, en collaboration avec ses partenaires humanitaires, apporte une aide d’urgence aux enfants et aux familles dans les zones touchées par les inondations en Asie du Sud-Est.
Il s’agit notamment de distribuer de l’eau potable, du matériel d’hygiène, des compléments nutritionnels et des kits médicaux, tout en apportant un soutien en matière de santé mentale et du matériel pédagogique et récréatif pour aider les enfants à retrouver un sentiment de normalité et à continuer d’apprendre et de jouer dans un environnement sûr.
L’UNICEF s’est également engagé à collaborer avec ses partenaires pour garantir des efforts de redressement axés sur les enfants lorsque les eaux de crue se seront retirées.