Vietnam Airlines va recevoir une licence d’effectuer des vols directs vers les États-Unis
Photo d'illustration: VNA
La Compagnie aérienne nationale du Vietnam (Vietnam Airlines) a officiellement terminé tous les documents et préparatifs pour l'examen et puis l'approbation par l'Administration de la Sécurité des Transports des États-Unis (Transportation Security Administration (TSA).
C’est la base permettant à l’Administration fédérale d’aviation (Federal Aviation Administration-FAA) de délivrer la licence d’effectuer des vols directs vers les États-Unis à Vietnam Airlines.
Après avoir obtenu sa licence, Vietnam Airlines deviendra la première compagnie aérienne vietnamienne autorisée à se rendre régulièrement aux États-Unis - un pays disposant des barrières, procédures légales et de sécurité aérienne les plus strictes au monde.
Les vols sont régulièrement effectués selon l'horaire de Vietnam Airlines sans limiter les passagers et largement disponibles à la vente sur le site Web, l'application mobile et la billetterie de la compagnie aérienne. Pour les vols charters, ils sont limités en termes d'horaires de vol, de sujets et d'objectifs de retour au Vietnam des citoyens vietnamiens. Ces vols ne sont autorisés à opérer que pendant un temps fixé. La compagnie aérienne doit demander l'autorisation pour chaque vol.
Vietnam Airlines a déclaré que la compagnie aérienne avait achevé tous les préparatifs nécessaires pour remplir les conditions d'obtention d'une licence par les autorités américaines pour des vols réguliers sans escale, notamment les exigences de sécurité de la TSA - la dernière et la plus importante étape.
À ce jour, aucune compagnie aérienne vietnamienne ne dispose de la licence de la TSA et de la FAA pour ouvrir des vols directs réguliers vers les États-Unis. Cependant, certaines compagnies aériennes ont été autorisées à exploiter des vols charters internationaux spéciaux entre les deux pays.
La BAD demeure optimiste concernant les perspectives économiques du Vietnam
Photo: Baodongnai
La Banque asiatique de développement (BAD) prévoit que le PIB du Vietnam augmenterait de 3,8% en 2021, contre une prévision précédente de 6,7%, a annoncé son directeur national Andrew Jeffries, lors d’une conférence de presse virtuelle donnée le 22 septembre.
2021 est une année difficile pour le Vietnam. La croissance économique s'est améliorée au premier semestre grâce à la promotion des activités commerciales. Cependant, la quatrième vague du COVID-19, qui s’est éclatée depuis fin avril, a causé de grands dommages aux activités commerciales et au marché du travail, provoquant même un ralentissement de la croissance économique au second semestre de cette année, a-t-il expliqué.
Si l’épidémie est maîtrisée d'ici fin 2021 et le taux de vaccination complète atteint 70% de la population au deuxième trimestre 2022, la prévision de la BAD sur la croissance vietnamienne pour l'année prochaine est de 6,5%, a-t-il ajouté.
Selon la BAD, le taux d'inflation en 2021 devrait également chuter à 2,8%, soit le niveau le plus bas depuis 2016. L'année prochaine, l’inflation serait de 3,5% lorsque le pays reprendrait sa croissance.
Vietnam-États-Unis: des chiffres économiques spectaculaires
Les relations entre le Vietnam et les États-Unis ont fait des progrès impressionnants. Source: LĐO
Les relations entre le Vietnam et les États-Unis ont fait des progrès impressionnants. Le commerce bilatéral était presque nul en 1995 et a atteint 90 milliards de dollars à la fin de 2020. Le Vietnam est devenu le 10e partenaire commercial des États-Unis.
"Il n'y a pas d'autre mot que 'spectaculaire' pour décrire les progrès réalisés dans les relations économiques entre les deux pays", a déclaré le professeur David Dapice, un expert de premier plan en économie de l'Asie du Sud-Est à l’École John F. Kennedy School of Government, relevant de l’Université de Harvard.
Avec le même point de vue, le Dr. Vo Tri Thanh - ancien directeur adjoint Institut central de gestion économique (CIEM) a estimé: «Les relations économiques entre le Vietnam et les États-Unis ont des caractéristiques très importantes. Le niveau de croissance des échanges entre les deux pays, s'il est dit de "miraculeux", est un peu trop fort, mais c'est rare dans le monde.»
"Les États-Unis sont toujours le premier marché d'exportation du Vietnam depuis la signature du BTA en 2000. Le commerce est devenu un pilier des relations bilatérales", a dit Nguyen. Dinh Luong, ancien chef de l'équipe de négociation pour l’Accord de libre-échange entre le Vietnam et les États-Unis (BTA).
Le point attrayant pour les entreprises vietnamiennes est que les États-Unis sont le plus grand marché d'importation au monde (plus de 2.000 milliards d’USD/an) avec un capital et une technologie abondants. C'est un marché potentiellement fertile.
Le Vietnam est quant à lui attrayant pour les entreprises américaines en raison de son marché de près de 100 millions de consommateurs, de sa croissance positive, de ses politiques ouvertes, de ses connexions étroites avec le marché de l'ASEAN et de ses nombreux marchés majeurs dans le monde grâce au réseau d'accords de libre-échange dont il est partie. Plus important encore, les deux gouvernements souhaitent tous deux promouvoir la coopération économique et commerciale avec la participation active du monde des affaires.
«Le chiffre d'affaires à l'exportation du Vietnam vers les États-Unis est passé d’un milliard d’USD en 2000 à 10 milliards en 2007, principalement grâce à la signature du BTA. Après 2007, les exportations vietnamiennes vers les États-Unis ont continué d'augmenter, en partie par le changement dans la chaîne d'approvisionnement mondiale. Les investisseurs étrangers entrent au Vietnam pour profiter d'une main-d'œuvre bon marché en raison de la hausse des coûts de main-d'œuvre chinoise, et les entreprises d'IDE au Vietnam sont principalement orientées vers l'exportation», a dit David Dapice.
Ces 5 dernières années, le chiffre d'affaires des exportations du Vietnam vers le marché américain a augmenté de 230%, et les exportations des États-Unis vers le Vietnam ont aussi bondi de plus de 175%. Les États-Unis sont devenus le plus grand marché d'exportation du Vietnam, et ce dernier est devenu le 10e partenaire commercial des États-Unis. En particulier, 2020 est la première année où les échanges commerciaux entre les deux pays ont dépassé la barre des 90 milliards d’USD, atteignant 90,8 milliards et 100 milliards sont visés en 2021.
Selon les données des douanes vietnamiennes, au cours de sept premiers mois de 2021, le commerce bilatéral a atteint 62,98 milliards d’USD, dont 53,96 milliards USD d’exportations du Vietnam, +38,4% en un an, et les importations vietnamiennes en provenance des États-Unis ont également augmenté de 11,2 % par rapport à la même période de 2020.
La FIFA salue un talent vietnamien du futsal
Van Hieu (à gauche) est apparu dans la photo de profil de l'article "Cinq jeunes joueurs brillants en Lituanie" de la FIFA. Capture d'écran
La Fédération mondiale de football-FIFA a sélectionné Nguyen Van Hieu parmi les 5 meilleurs jeunes joueurs de la Coupe du monde de futsal 2021 qui se déroule en Lituanie.
Prêt à entendre une vérité étonnante ? Lors de la dernière Coupe du monde de futsal en 2016, Van Hieu n'avait jamais joué au futsal. Il a commencé à pratiquer ce sport en 2018, et il ne lui a fallu qu'un an pour rejoindre la sélection vietnamienne. En ce moment, Van Hieu brille en Lituanie. "Van Hieu est un talent vietnamien du futsal", a déclaré l'entraîneur Pham Minh Giang à FIFA.com. "Son style de jeu est moderne et prometteur."
Les 4 autres jeunes joueurs distingués par la FIFA sont Youssef Jouad (Maroc), Leozinho (Brésil), Khusniddin Nishonov (Ouzbékistan) et Zicky (Portugal).
Delta a largement remplacé les trois autres variants préoccupants, selon l'OMS
Traiter d'un patient du COVID-19 dans un hôpital à Freising, Sud de l'Allemagne, le 12 avril. Photo: AFP/CVN
Le variant "préoccupant" Delta, présent dans 185 pays, a largement pris la place des trois autres variants "préoccupants", Alpha, Beta et Gamma, qui représentent désormais chacun moins de 1% des cas séquencés, a déclaré l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Tous les virus, y compris le SARS-CoV-2 responsable du COVID-19, mutent avec le temps.
L'apparition, fin 2020, de variants qui présentaient un risque accru pour la santé publique mondiale a conduit l'OMS à caractériser des variants "à suivre" et d'autres comme "préoccupants", afin de hiérarchiser les activités de surveillance et de recherche au niveau mondial.
"Le virus prédominant qui circule actuellement est le variant Delta", a déclaré la directrice de l'équipe technique COVID-19 à l'OMS, Maria Van Kerkhove, lors d'une séance de questions/réponses sur les réseaux sociaux. Les trois autres variants préoccupants - Alpha, Bêta et Gamma - représentent ainsi chacun moins de 1% des séquences actuellement disponibles, selon l'OMS.
"Ce virus est devenu plus fort, il est plus transmissible et il est en train de concurrencer, de remplacer les autres virus qui circulent", a-t-elle ajouté, en précisant qu'il avait été signalé dans 185 pays.
L'OMS a décidé de nommer les variants "à suivre" ou "préoccupants" à l'aide de lettres de l'alphabet grec, afin d'éviter toute stigmatisation d'un pays en particulier et de permettre au grand public de prononcer les noms plus facilement.
Actuellement, l'OMS considère que quatre variants sont "préoccupants". L'organisation considérait par ailleurs jusqu'à présent que cinq autres variants (Êta, Iota, Kappa, Lambda et Mu) étaient "à suivre". Mais trois d'entre eux - Êta, Iota, Kappa - viennent d'être déclassés, a annoncé Mme Van Kerkhove.