Exportations de crevettes en 5 mois: le rythme de la baisse ralentit
Selon la Vasep, en mai, les exportations nationales de crevettes ont atteint 331 millions de dollars, soit une diminution de 28% en un an. Il s’agit du cinquième mois consécutif de baisse du chiffre d'affaires. Cependant, un point positif est que la baisse est inférieure à celle enregistrée en avril.
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Photo d'illustration/ thoibaonganhan |
En 5 mois, les exportations de crevettes se sont établies à 1,2 milliard de dollars, -34 % en un an.
Selon la Vasep, les exportations de crevettes à pattes blanches ont atteint 901 millions de dollars, - 34 %; de crevettes tigrées noires, 178 millions, - 29 % et les autres produits 139 millions, - 40 %.
En 5 mois, les États-Unis ont été le plus grand importateur de vannamei avec 196 millions de dollars, suivis du Japon avec 120 millions; de la Chine continentale et Hong Kong (Chine), 114 millions; de la Corée du Sud, 114 millions et de l'Australie avec 83 millions.
Pour les crevettes tigrées noires, la Chine continentale et Hong Kong (Chine) arrivent en tête, devant le Japon avec 35 millions, les États-Unis, 22 millions, Taïwan (Chine), 12 millions, et la Suisse, 9 millions.
En général, selon la Vasep, le secteur national de la pénéiculture est toujours dans une période difficile en raison de la récession économique mondiale, de la baisse du pouvoir d'achat, de la chute des prix liée à l'offre excédentaire et aux exigences croissantes de qualité des marchés…
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Forte augmentation du nombre de passagers aériens
Au cours des 6 premiers mois de l'année, le nombre de passagers aériens a augmenté de près de 30 %. Le nombre de passagers internationaux à destination et en provenance du Vietnam a atteint le chiffre de plus de 14,4 millions, soit une hausse de près de 5 fois par rapport à la même période de l'an dernier.
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Photo d'illustration/ VietQ |
Selon la société des aéroports du Vietnam (ACV), la fréquentation dans les aéroports au premier semestre a bien rebondi, notamment pour les visiteurs internationaux, et ce grâce à la lutte efficace contre l'épidémie de Covid-19.
Quelque 56,8 millions de passagers en 6 mois ont été dénombrés dans les aéroports nationaux, atteignant 48 % du plan de 2023 et en hausse de 29 % en rythme annuel. Les étrangers ont été 14,4 millions, + 490 %, les touristes domestiques, plus de 42 millions, + 2 %.
Les compagnies aériennes nationales et étrangères ont effectué près de 365.000 vols, + 18 %, dont plus de 99 200 vols internationaux, + 150 %.
Selon un dirigeant d'ACV, la reprise de l'aviation internationale est due à la politique d'ouverture des pays, notamment dans les marchés d'Asie du Nord-Est tels que la Corée du Sud, Taïwan (Chine) et le Japon.
En 2019, les aéroports vietnamiens avaient établi un record avec 119 millions de passagers, dont 41,7 millions d’étrangers.
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Le Vietnam, l'une des destinations les plus prisées des Japonais
Selon l'Administration nationale du tourisme du Japon (JTA) et de l'Association japonaise du tourisme, le Vietnam figure parmi les 24 principales destinations sélectionnées pour le paquet de politiques visant à encourager les Japonais à voyager à l'étranger.
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Hoi An, une des destinations préférés des touristes japonais. Photo: Vnexpress |
Ces 24 destinations comprennent Chine, Hong Kong (Chine), Corée du Sud, Taïwan (Chine), Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Inde, Canada, États-Unis, Hawaï, Guam, Mexique, Espagne, Finlande, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Turquie et Australie.
Le gouvernement japonais s'attend à ce que d'ici 2024, environ 20 millions de Japonais voyagent à l'étranger, ce qui est proche des niveaux d'avant la pandémie.
Cette initiative est née dans le contexte où l'Administration nationale du tourisme du Japon s'est rendue compte que c'était un bon moment et une opportunité pour encourager les habitants du "Pays du soleil levant" de partir à l'étranger. Parce que le pays a levé toutes les restrictions de contrôle aux frontières le 8 mai et a rétrogradé l'épidémie de COVID-19 au 5e rang en vertu de la loi japonaise sur le contrôle des maladies infectieuses, soit au même niveau que la grippe saisonnière.
Selon l'Administration nationale du tourisme du Vietnam (ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme), avant l'épidémie de COVID-19, le Japon était l'un des plus grands marchés touristiques du monde avec 18 millions de touristes chaque année. Le Vietnam accueillait annuellement un million de Japonais.
De 2015 à 2019, le nombre de touristes japonais au Vietnam a augmenté régulièrement, atteignant en moyenne 9,1%/an. En 2019, ils ont été 951.000. Après que le Vietnam a officiellement rouvert ses activités touristiques internationales en mars 2022, le Vietnam a accueilli 174.700 Japonais cette année-là. Et 204.000 au cours des cinq premiers mois de 2023.
Les touristes japonais aiment découvrir la culture, les patrimoines mondiaux et les stations balnéaires. Les destinations touristiques vietnamiennes les attirant le plus sont Hanoï, Quang Ninh, Ninh Binh, Hue, Da Nang, Hoi An, Nha Trang, le Delta du Mékong, Ho Chi Minh-Ville...
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L'ONU n'a reçu que 20% des fonds humanitaires nécessaires
Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué mardi 27 juin n'avoir reçu que 20% des 54,8 milliards d’USD nécessaires pour venir en aide, cette année, aux populations du monde entier.
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Vue extérieure du siège des Nations unies à New York, aux États-Unis. Photo: Xinhua |
"Ces déficits de financement ont des conséquences réelles sur l'insécurité alimentaire, la santé et la protection de millions de personnes, entre autres, et nous encourageons les donateurs à continuer à contribuer généreusement aux plans de réponse humanitaire", a affirmé OCHA. "Les besoins augmentant de façon exponentielle, le financement a du mal à suivre", a indiqué le Bureau.
Au moins 362 millions de personnes ont besoin d'aide, soit 13 millions de plus qu'au début de l'année, a souligné le Bureau à mi-parcours de l'année.
"Cela signifie qu'une personne sur 22 dans le monde a besoin d'aide", a expliqué le Bureau. "L'inégalité des financements entre les situations d'urgence et les secteurs a mis à mal notre capacité à répondre aux besoins croissants", a-t-il regretté.
Selon le Bureau, les crises sous-financées comprennent le Myanmar, l'Afghanistan, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo (RDC), la Somalie et le Venezuela.