Importations de pangasius vietnamiens: le Canada classé au 2e rang au sein du CPTPP
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| Les crevettes du Vietnam représentent de plus en plus une part des marchés importante au Canada. Photo: Bnews |
Selon le Département général des Douanes, les exportations de pangasius du Vietnam au cours des 8 premiers mois de l'année vers le Canada ont atteint 24 millions de dollars, en baisse de 46% par rapport à la même période de l'année dernière.
Le Canada maintient sa 2e place au sein du CPTPP (Accord de partenariat trans-pacifique global et progressiste) en termes d'importation de pangasius vietnamiens, juste derrière le Mexique. Les filets de pangasius surgelés et les pangasius transformés tiennent le haut du pavé des catégories de pangasius exportés vers ce pays d’Amérique du Nord.
Les crevettes et le thon représentent de plus en plus une part des marchés importante au Canada.
Actuellement, on compte 17 pays et territoires fournisseurs du thon sur le marché canadien, en tête la Chine, la Thaïlande, l’Italie, l’Indonésie, les Philippines et le Vietnam. La Thaïlande et la Chine sont les deux principaux concurrents du Vietnam mais ils ne sont pas membres du CPTPP.
En ce qui concerne les crevettes, l'Inde - principal concurrent du Vietnam - n'est pas membre du CPTPP. La proportion de la valeur des crevettes vietnamiennes au Canada est passée de 24% en 2016 à 29% en 2018, alors que la part de l’Inde est passée de 23% en 2016 à 28% en 2018. Le CPTPP sera certainement un coup de pouce permettant au Vietnam de creuser un écart important avec son principal concurrent.
Avec le CPTPP, la plupart des catégories de produits aquatiques du Vietnam bénéficient ou bénéficieront d’une taxe douanière à 0%. Raison pour laquelle les exportateurs nationaux sont optimistes quant aux perspectives d’augmentation de leurs exportations vers ce vaste marché.
Six universités vietnamiennes nommées dans le classement mondial 2024
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| Photo: VNA |
Six universités vietnamiennes ont été répertoriées dans le classement mondial des universités du Times Higher Education 2024 (THE WUR 2024), qui comprend près de 1.904 universités réparties dans 108 pays et territoires.
Dans le classement publié le 28 septembre, l'Université Duy Tan et l'Université Ton Duc Thang se classent entre 601 et 800, tandis que l'Université nationale du Vietnam (VNU) de Hanoï se classe entre 1.201 et 1.500 et VNU de Ho Chi Minh-Ville, Université des Sciences et technologies de Hanoï et Université de Hue dans le groupe 1.501 .
Par rapport aux classements précédents, trois universités voient leur place baissée, à savoir l'Université Duy Tan et l'Université Ton Duc Thang qui se classaient dans le groupe 401-500 et la VNU de Hanoi dans le groupe 1.001-1.200 en 2023. Les trois autres universités ont maintenu leur classement.
Cette année, THE a augmenté le nombre de critères d'évaluation de 13 à 18 répartis en cinq groupes: enseignement, environnement de recherche, qualité de la recherche, industrie et perspective internationale.
Le Vietnam affiche un excédent commercial de plus de 21 milliards de dollars en neuf mois
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| Photo: VNA |
Le Vietnam a affiché un excédent commercial estimé à 2,29 milliards de dollars en septembre et de 21,68 milliards au cours de ces neuf derniers mois, selon des données de l'Office général des statistiques (GSO).
Les exportations en septembre ont connu une croissance de 4,6% en glissement annuel pour s’élever à 31,41 milliards de dollars, mais celles en neuf mois ont baissé de 8,2% pour s’établir à 259,67 milliards de dollars, dont 229,22 milliards rapportés par les produits de l’industrie manufacturière.
Quant aux importations, le chiffre d’affaires est estimé à 29,12 milliards de dollars en septembre ( 2,6%) et à 237,99 milliards en neuf mois (-13,8%) dont 223,08 milliards en provenance du groupe de matériaux de production.
Entre janvier et septembre, les États-Unis sont demeurés le plus grand marché à l'export du Vietnam, avec un chiffre d'affaires estimé à 70,9 milliards de dollars. De son côté, la Chine a conforté sa position en tant que plus grand marché d'importation, avec un montant estimé à 79,1 milliards de dollars.
Les exportations de produits aquatiques atteignent leur apogée
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Transformation du pangasius pour l'exportation dans le delta du Mékong. Photo: Saigontimes
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Selon l'association VASEP (Vietnam Association of Seafood Exporters and Producers), les exportations de produits aquatiques vers de nombreux marchés ont atteint leur apogée depuis le début de l'année.
Les grands importateurs ont augmenté leurs achats, parallèlement à de nombreux signaux positifs du marché montrant que les exportations de produits aquatiques sont de retour sur la bonne voie et s'accélèrent.
Les données publiées par la VASEP montrent qu'en août, les exportations de produits aquatiques se sont chiffrées à 846 millions de dollars, soit une diminution de plus de 15 % en un an, la plus faible baisse des 6 derniers mois. Les principaux marchés d'exportation tels que les États-Unis, la Corée du Sud, le Japon, la Chine... ont tous enregistré une forte croissance par rapport au mois précédent.
Outre les crevettes et le pangasius, qui sont les deux principaux produits, les autres ont également enregistré une percée, principalement le cabillaud, le goberge, le crabe, le homard, le hareng... Le thon transformé, le poisson de mer en conserve, les crevettes, les crabes, les crevettes séchées... connaissent une demande d'importation accrue par rapport à 2022.
Aux États-Unis, après 11 mois consécutifs de baisse, en août dernier, les exportations de produits aquatiques vers ce marché ont augmenté de 4 %. À l'exception du pangasius, tous les produits restants ont augmenté de 11 à 56 % par rapport à la même période de l'année dernière.
Au cours des huit premiers mois de l'année, les exportations vers les États-Unis ont atteint 1 milliard de dollars. Pour l’ensemble de l’année 2023, ce marché devrait contribuer à hauteur de 1,7 milliard de dollars aux exportations de produits aquatiques vietnamiens, soit 23 % de moins qu’en 2022.
Selon les prévisions de la VASEP, les exportations de produits aquatiques continueront à faire face à de nombreuses difficultés et pourraient durer jusqu'aux premiers mois de 2024, en raison de l'impact général de l'inflation et de la récession économique mondiale. En outre, les consommateurs sont plus attentifs aux prix notamment des produits aquatiques, les coûts des intrants sont élevés, la demande des consommateurs est réduite…
Cependant, selon la VASEP, étant donné les signes de reprise de certains marchés, les exportations de produits aquatiques devraient atteindre plus de 9 milliards de dollars en 2023.
Réduire la demande des produits issus d'animaux sauvages grâce aux nouveaux médias
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| Le centre de préservation des animaux sauvages du pays Viêt (Four Paws Viet) sauve en avril 2018 deux ours élevés en cage à des fins commerciales. Photo: VNP |
Afin de réduire la consommation illégale des produits issus d'animaux sauvages au Vietnam, le projet «Protéger des animaux sauvages en voie de disparition» a introduit un ensemble de messages et d'images créatifs visant à changer le comportement des consommateurs.
Le projet «Protéger des animaux sauvages en voie de disparition» de l’organisation Traffic, financé par l'Agence américaine pour le développement international (USAID), vise à lutter contre le commerce illégal croissant d’espèces sauvages qui peut conduire à leur extinction.
Selon les résultats d'une enquête menée par l'organisation non gouvernementale mondiale en activité dans la conservation de la faune et de la biodiversité Traffic Vietnam, la demande en produits issus d'animaux sauvages tels que rhinocéros, éléphants, pangolins, tortues terrestres et d'eau douce existe toujours.
Mme Bui Thuy Nga, représentante de Traffic Vietnam, a déclaré : "L'enquête de cette organisation montre que 8% des 863 personnes interrogées ont admis avoir utilisé ou acheté des produits à base de rhinocéros, d'éléphants ou de pangolins pendant les 12 derniers mois, et 8% ont déclaré avoir l'intention d'acheter ces produits à l'avenir".
Dans une autre enquête menée auprès de 700 personnes, 5,2% des personnes interrogées avaient acheté des tortues d'eau douce ou terrestres à diverses fins au cours des 12 derniers mois.
Les résultats des enquêtes auprès des consommateurs ont permis d'identifier les segments des personnes cibles pour lancer les initiatives de communication. Ces groupes comprennent des praticiens de médecine orientale traditionnelle, des touristes nationaux et internationaux, et des consommateurs en général.
Le projet encourage les praticiens de la médecine orientale traditionnelle à continuer d'améliorer l'utilisation d'herbes médicinales légales, sûres et durables ; et encourage les individus à améliorer leur santé par l'exercice et le sport au lieu d'utiliser des produits issus des animaux sauvages rares.
Le comité d'organisation du projet espère que les images et les messages du projet seront diffusés à travers les médias et réseaux sociaux, l'affichage dans des lieux publics, les événements interactifs et les initiatives conjointes avec des partenaires, notamment des ministères, des agences, des organisations et les associations de tourisme et de médecine traditionnelle./.