Les informations marquantes du 4 juin

Mardi, 04/06/2024 19:30
Mai: l'indice PMI supérieur au seuil des 50 points pour le 2e mois consécutif; Le Vietnam termine en tête des Championnats d'Asie du Sud-Est de judo 2024... sont parmi des informations marquantes du 4 juin.

Le Vietnam termine en tête des Championnats d'Asie du Sud-Est de judo 2024
 L'équipe vietnamienne de judo a brillé aux Championnats d'Asie du Sud-Est de judo 2024 tenus en Indonésie, terminant première au classement général.

Le Vietnam termine en tête des Championnats d'Asie du Sud-Est de judo 2024. Photo: https://bvhttdl.gov.vn 


Elle a décroché un impressionnant total de 20 médailles d'or, 15 d'argent et 28 de bronze. L'équipe, composée de 75 athlètes, comprenait des figures de proue telles que Nguyen Hoang Thanh, Do Thu Ha, Nguyen Ngoc Diem Phuong et Nguyen Xuan Phi.

La compétition s'est déroulée du 30 mai au 2 juin à Bali, en Indonésie, et a rassemblé plus de 250 athlètes de huit pays, dont la Thaïlande, les Philippines, la Malaisie, le Laos, le Cambodge, Singapour, le Vietnam et l'Indonésie.

Cette année, outre les catégories traditionnelles des championnats, l'événement comprenait également des compétitions pour les jeunes âgés de 15 à 20 ans. Sur les 20 médailles d'or remportées par l'équipe vietnamienne, huit ont été obtenues dans la catégorie pour les jeunes. L'équipe hôte, l'Indonésie, a fini deuxième.

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Mai: l'indice PMI supérieur au seuil des 50 points pour le 2e mois consécutif
 Dans son rapport sur l'indice des directeurs d'achat (Purchasing Managers Index - PMI) en mai au Vietnam, S&P Global a indiqué que le PMI du pays continuait de maintenir un seuil de plus de 50 points, atteignant 50,3 points, soit l'équivalent d’avril.

Photo d'illustration: baodauthau 

Les indicateurs ont montré que les conditions de production et de business du secteur manufacturier se sont légèrement améliorées pour le deuxième mois consécutif.

Selon ce rapport, les activités d'achat de marchandises ont continué à augmenter en mai. Grâce à la forte augmentation de la demande sur le marché, les entreprises ont attiré davantage de clients et de nouvelles commandes. Par rapport au mois précédent, la croissance du nombre des commandes en mai n'était pas très significative.

Cependant, le nombre d'emplois dans les entreprises a diminué pour le deuxième mois consécutif.

Les projets d'expansion d'usines, les lancements de nouveaux produits et le souhait d'une croissance continue des nouvelles commandes ont soutenu la confiance des fabricants sur les perspectives de production au cours des 12 prochains mois. La confiance des entreprises est restée largement inchangée par rapport à avril, ce qui indique un niveau d'optimisme relativement faible.

Évaluant l’industrie manufacturière du Vietnam en mai, Andrew Harker, économiste en chef chez S&P Global Market Intelligence, a déclaré : "Les données de l'indice PMI du Vietnam en mai sont hétérogènes, à la fois positives et négatives. Côté positif, on note le nombre de nouvelles commandes qui continue d'augmenter car la demande croissante se maintient, ce qui a entraîné une augmentation de la production en mai. Le côté négatif, ce sont les inquiétudes concernant les chiffres de l’emploi et les pressions inflationnistes. L'emploi continue de baisser fortement, ce qui pourrait limiter la capacité de production des entreprises, et ce d'autant plus que les coûts des intrants sont les plus élevés depuis près de deux ans, rehaussant ainsi les coûts de production et donc les prix de vente. Cela pourrait affecter la demande dans les mois à venir"./.

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Le transport aérien s'attend à battre des records en 2024
Près de cinq milliards de passagers, un chiffre d'affaires tutoyant les 1.000 milliards d’USD : le transport aérien s'attend à battre des records en 2024, laissant un peu plus la crise du COVID-19 dans le rétroviseur.

 Le transport aérien s'attend à battre des records en 2024, laissant un peu plus la crise du COVID-19 dans le rétroviseur. Photo: AFP

Effacés les 4,54 milliards de voyageurs de 2019, avant la pandémie. L'Association internationale du transport aérien (Iata) prévoit désormais de transporter 4,96 milliards de personnes cette année, a-t-elle annoncé lundi 3 juin lors de son assemblée générale à Dubaï (Émirats arabes unis).

L'organisation, qui envisageait jusqu'ici 4,7 milliards de voyageurs aériens en 2024, a aussi révisé en hausse ses projections économiques, escomptant 30,5 milliards d’USD de bénéfices cumulés pour ses transporteurs du monde entier contre 25,7 milliards jusqu'ici évoqués.

L'Iata estime aussi qu'en 2023 les compagnies aériennes ont engrangé 27,4 milliards d’USD, contre 23,3 milliards mentionnés dans ses précédentes projections, en décembre dernier. La crise sanitaire, qui avait provoqué l'évaporation de deux tiers des volumes de passagers en 2020, avait fait plonger le secteur aérien dans des pertes abyssales. L'Iata les a évaluées à 183 milliards d’USD entre 2020 et 2022.

Les résultats espérés pour 2024 représentent "un énorme succès étant donné les graves pertes récentes dues à la pandémie", a remarqué le directeur général de l'Iata, Willie Walsh, face aux délégués de son organisation fédérant 320 compagnies aériennes représentant 83% du trafic mondial.

Le transport aérien devrait également battre des records de chiffre d'affaires cette année, à 996 milliards d'USD, a estimé l'Iata. Elle avait jusqu'ici mentionné 964 milliards pour 2024, déjà bien au-dessus des 838 milliards de 2019.

"La reprise post-COVID a été remarquable", décrit Vik Krishnan, spécialiste du secteur aérien chez McKinsey, même s'il existe "des contrastes selon les régions" : "les lignes intérieures aux États-Unis vont très bien, comme en Chine", mais d'autres marchés restent en retrait, notamment les réseaux domestiques en France et en Allemagne, note-t-il.

M. Walsh a de son côté pointé une rentabilité restant relativement faible pour son secteur : 3% de marge nette en 2024. "Avec seulement 6,14 USDs par passager, nos bénéfices sont très faibles, c'est à peine assez pour un café dans de nombreuses parties du monde", a argumenté M. Walsh.

 Graphique expliquant les alternatives de carburants non fossiles pour décarboner l'aviation. Photo: AFP

Le chiffre d'affaires du fret aérien, qui avait explosé à 210 milliards d’USD en 2021, va redescendre à 120 milliards cette année, après 138 milliards en 2023. Mais ce sera toujours plus que les 101 milliards de 2019, avant la crise qui a désorganisé les chaînes logistiques, a prévu l'Iata lundi 3 juin.

Les coûts des compagnies aériennes devraient battre eux aussi des records cette année, à 936 milliards d’USD, selon l'organisation. Cela sera en particulier nourri par une facture de carburant de 291 milliards, soit 31% des coûts opérationnels, sur la base d'un baril de kérosène à 113,8 USD.

"Il est très important que nous parvenions à une rentabilité durable. Cela permettra aux compagnies d'investir pleinement dans les produits que désirent nos clients, et les moyens de parvenir à zéro émission nette de CO2 en 2050", un engagement phare du secteur aérien, a ajouté le directeur général.

Le transport aérien émet actuellement moins de 3% du CO2 mondial, mais est montré du doigt car seule une petite minorité de la population mondiale l'utilise. Et ses effets sur le réchauffement sont vraisemblablement supérieurs car il produit aussi des oxydes d'azote et des traînées de condensation.

Pour parvenir à "zéro émission nette" de CO2 à l'horizon 2050, l'Iata mise à 65% sur les carburants d'origine non fossile (sustainable aviation fuels, SAF en anglais), le solde des réductions étant obtenu par de nouvelles technologies, dont l'avion à hydrogène, une optimisation des opérations au sol et dans les airs, et des compensations carbones.

Mais les SAF, malgré un triplement de la production attendu cette année par rapport à 2023, ne représenteront encore que 0,53% de la consommation mondiale totale de carburant du transport aérien commercial en 2024, selon l'Iata.

Après le Qatar en 2022, la Turquie en 2023 et les Émirats en 2024, l'organisation va tenir sa prochaine assemblée générale dans un autre pays phare du développement du transport aérien, l'Inde, a-t-elle révélé lundi 3 juin. La compagnie low-cost IndiGo en sera l'hôte à New Delhi./.

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Turquie, marché prometteur pour les produits vietnamiens

 Les produits vietnamiens ont de nombreuses opportunités d'exportation vers le marché turc, notamment dans l'énergie, la logistique, le textile-habillement, la construction automobile, l'électronique...

Photo d'illustration/baodautu 

Selon le Département du marché d’Asie-Afrique (ministère de l'Industrie et du Commerce), le Vietnam est au sein de l'ASEAN le partenaire le plus important de la Turquie. Les échanges commerciaux entre les deux pays représentent environ 16 % du chiffre total de la Turquie avec l'ASEAN et 0,3 %  avec le monde. 

La Turquie est une place commerciale très active depuis longtemps, de sorte que l'entrée des produits vietnamiens, en particulier dans la chaîne des systèmes de distribution, sera d'une grande importance pour la promotion des relations commerciales bilatérales.

Depuis de nombreuses  années, le Vietnam  maintient un excédent commercial avec la Turquie. Malgré la situation générale difficile de l'économie mondiale, les échanges commerciaux entre les deux pays ont continué de croître positivement.

Les principaux produits vietnamiens exportés vers la Turquie comprennent: téléphones et composants, fibres et fils textiles de toutes sortes, ordinateurs et produits électroniques et composants, machines, équipements, outils et pièces de rechange, matières plastiques,  caoutchouc, textile-habillement, chaussures, poivre...

Le Vietnam importe de Turquie notamment : toutes sortes de tissus, machines, équipements, outils et pièces de rechange, produits chimiques, médecine; composants et pièces de rechange automobiles, matières premières textiles,…

Le Département des marchés d’Asie-Afrique a également estimé qu'il y avait encore beaucoup de marge pour augmenter le chiffre d'affaires commercial dans les temps à venir. Les deux pays peuvent également élargir leur coopération dans d'autres domaines à fort potentiel tels que l'énergie, la logistique, le textile, l'automobile, l'électronique...

Actuellement, le Vietnam travaille activement avec la Turquie pour qu'elle crée les conditions permettant aux produits vietnamiens tels que les chaussures, les produits agricoles,  aquatiques... de pénétrer dans les chaînes de supermarchés et les systèmes de distribution turcs tels que Carrefour SA, Migros,...

Face à ces opportunités, les entreprises vietnamiennes doivent se renseigner de manière proactive sur le marché, améliorer leur compétitivité en termes, garantir la qualité et être conformes aux normes techniques turques./.

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