Lundi, 22/10/2018 17:17 (GMT+7)
Le Vietnam a mis en place une base de données sur les forêts dans le cadre d'un projet financé par le gouvernement finlandais, a annoncé le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, lors d'une récente conférence à Hanoi.
Photo d'illustration (VNA)
Des données sur les forêts du pays et plus de 1,4 million de propriétaires ont été intégrées au Système d'Information de Gestion (SIG) pour la gestion durable des ressources forestières. Les propriétaires forestiers sont des organisations, des ménages, des individus et des communautés auxquels l'État attribue ou loue des forêts.
Ce système fait partie de la 2e phase du projet de développement d’un système d’information pour la gestion du secteur forestier (FORMIS), lancé en 2013.
Les informations actualisées sur les aménagements forestiers de 2016 à 2018, les données de recherche forestière entre 1990 et 2010, les données potentielles sur REDD (réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts) et la superficie de boisement, des données sur les plantes forestières et sur le paiement des services environnementaux forestiers sont également intégrés au SIG.
Cette base de données est accessible à l’adresse http://maps.vnforest.gov.vn.
Le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Ha Cong Tuan, a déclaré que la base de données FORMIS serait utile à la fois aux décideurs et aux autorités locales. Ce système pourrait également aider des entreprises à suivre les modifications apportées aux forêts et aux terres forestières, à déterminer des emplacements, à créer des plans détaillés d’achat de bois, et à contacter des agences locales de gestion des forêts pour obtenir les informations nécessaires.
Pour faire fonctionner le système, plus de 2.000 personnes d’organismes forestiers et d’organismes apparentés ont reçu une formation.
La 2e phase du projet FORMIS vise à mettre en place un système de gestion intégré complet au service de la gestion des ressources forestières et de la réduction de la pauvreté. Ce projet a reçu un financement de 9,7 millions d’euros du gouvernement finlandais, ainsi que de 437.000 euros de sources nationales.
CPV