Jeudi, 20/08/2020 18:01 (GMT+7)
En tant que «noyaux pauvres» du pays, les zones de minorités ethniques et les zones montagneuses sont très vulnérables aux dommages causés par l'épidémie de COVID-19.
Lors d'un marché hebdomadaire au Nord. Photo: CPV
Raison pour laquelle les travaux de propagande sur la prévention et la lutte contre le COVID-19 ont été renforcés dans ces régions, notamment lors des marchés hebdomadaires qui réunissent de nombreux habitants locaux. Cette propagande se fait par haut-parleurs.
Selon une enquête sur la situation socio-économique des 53 minorités ethniques du Vietnam en 2019, le taux d'accès aux médias est assez élevé. En effet, 81,5% des ménages ont la télévision, plus de 7% ont la radio, 10,26% ont un ordinateur, 92,53% ont un téléphone fixe et/ou portable, et 61,27% ont accès à Internet.
Dès les premiers mois de l’année, le Comité des affaires ethniques a coopéré avec la Télévision nationale et la Voix nationale pour créer et diffuser des programmes sur les travaux de lutte contre l'épidémie dans les langues de ces minorités ethniques.
Les autorités locales ont souvent appelé les minorités ethniques, en particulier celles vivant dans les zones frontalières, à ne pas emprunter les sentiers transfrontaliers et à restreindre leur déplacements aux portes frontalières des frontières Vietnam - Chine, Vietnam - Laos, Vietnam - Cambodge.
Avec la participation active du système politique à tous les niveaux et des institutions d'information et de communication, l’efficacité des travaux de propagande sur la prévention et la lutte contre le COVID-19 contribuera de limiter les risques d’entrée du virus dans ces régions en difficulté.
CPV