Photo: VNA
Ils comprennent la grue à tête rouge, le bruant à poitrine jaune, la crécerelle commune, la chouette herbacée, le busard des marais, le pélican à bec tacheté, les cigognes peintes et le shama à croupion blanc.
Selon une enquête, 42% des oiseaux vivent dans les marais d'eau douce, 10% dans les prairies, d'autres utilisent les zones forestières riveraines, les canaux, la brousse ou les habitats mixtes.
Le parc, qui s'étend sur plus de 7.300 ha dans le district de Tam Nong et compte principalement de cajeputiers, est une zone humide Ramsar d'importance internationale. Il compte également 101 autres espèces d’oiseaux et fait partie des principaux sanctuaires ornithologique du pays.
Les habitats composés de co nang kim (Eleocharis ochrostachys) et co nang ong (Eleocharis dulcis) fournissent de la nourriture à ses oiseaux emblématiques comme les grues à tête rouge et les tantales indiens. Les premiers atteignent généralement 1,8 m d’envergure et sont le plus grand oiseau volant au monde.
Le lotus du parc, le riz sauvage, le cajeputier et d'autres zones de culture de plantes fournissent aux oiseaux des lieux pour nicher et se percher.
Nguyen The Hanh, vice-directeur du parc, a déclaré que le parc était bien protégé, en particulier contre les incendies de forêt pendant la saison sèche. Les chasseurs ne sont pas autorisés à y entrer.
Ses ressources en eau sont soigneusement réglementées pour protéger les habitats, a-t-il déclaré.
Les activités pour conserver les oiseaux sont constantes, comme études, protection des grues à tête rouge, des habitats et apport de nourriture pendant la saison de reproduction, a-t-il ajouté.
Le parc a réservé 22 zones pour fournir de la nourriture aux oiseaux, au bénéfice de 16 espèces, et a également fourni de la nourriture dans une zone de reproduction située dans sa zone A2.
Mais le nombre d'oiseaux dans cette dernière zone diminue chaque année en raison d'une baisse de la densité des forêts de cajeputier et des sources de nourriture, de l'entrée illégale de personnes dans la zone de reproduction et du mauvais temps.
Le nombre de grues à tête rouge retournant dans le parc a diminué de façon constante depuis 2015 pour diverses raisons, notamment une baisse des disponibilités alimentaires.
Les prairies humides de co nang kim, qui sont l’habitat principal des grues à tête rouge, sont passées de 190 ha en 2015 à 80 ha en 2019.
Seulement 11 grues à tête rouge sont venues au parc l'année dernière.