Les exportations nationales de crevettes devraient croître cette année

Les agriculteurs de Ca Mau récoltent des crevettes géantes d'eau douce. Photo: VnExpress

En outre, la demande en protéines provenant de produits aquatiques augmente. Par conséquent, à l’avenir, la production de produits aquatiques aura plus de chances de se développer, notamment celle de crevettes.
 
Le Vietnam vise un chiffre d'affaires à l'exportation de crevettes compris entre 4 et 4,3 milliards de dollars cette année.
 
En ce qui concerne les marchés d'exportation, les États-Unis et la Chine continueront d'être les deux premiers en 2024, représentant environ 40 à 45 % de la valeur des exportations de l'industrie crevettière.
 
Pour surmonter la hausse des coûts de transport due aux tensions en mer Rouge, certains exportateurs ont encouragé leurs exportations vers des marchés voisins, comme la Chine et le Japon.
 
Par exemple, la Société par actions des produits alimentaires Sao Ta poursuivra l'objectif de mieux exploiter le grand marché voisin du Vietnam, a rapporté le journal haiquanonline.
 
En particulier, la société continuera à renforcer le développement des marchés existants, et se concentrera, étape par étape, sur la pénétration du marché chinois. Dans le même temps, cela favorisera la production de produits bien transformés et donc à forte valeur ajoutée.
 
Selon la VASEP, Sao Ta est désormais la première entreprise vietnamienne exportant des crevettes vers le Japon, se classant 5ème aux États-Unis et 9ème en Corée du Sud. En s'efforçant de tirer parti de la force d'une transformation en profondeur et de la haute qualité des produits, Sao Ta a remporté de nombreuses commandes importantes auprès de partenaires japonais.
 
Selon le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Phung Duc Tien, afin d’augmenter   la valeur de la crevette et assurer un développement durable de la filière, les provinces, en particulier dans le delta du Mékong, doivent prêter attention au développement de sources de semences de haute qualité afin d'avoir une production proactive, de réduire les coûts de production et de limiter les maladies.
 
Dans le même temps, des investissements sont également nécessaires pour perfectionner le système d'infrastructures pour le développement des zones aquacoles et de la logistique, vers une production verte, à faibles émissions et appliquant les technologies numériques./.