Une vingtaine de troupes artistiques internationales au Festival de Huê 2020
Cérémonie de l'ouverture du Festival de Huê 2018. Photo: CPV
Une vingtaine de troupes artistiques internationales, avec des performances culturelles diversifiées et colorées, se réuniront au Festival de Huê 2020 qui aura lieu du 1er au 6 avril.
C’est ce qu’a annoncé Nguyên Dung, vice-président du Comité populaire de la province de Thua Thiên - Huê, lors de la conférence de presse donnée le 17 décembre à Hanoï.
Ayant pour thème «Patrimoine culturel, intégration et développement - Huê toujours neuve», cette 11e édition comprendra des nouveautés et sera un événement "vert" où l’on dira «non aux plastiques à usage unique».
Après 10 éditions, cet événement bisannuel culturel - artistique et touristique à l’échelle nationale et internationale continuera à promouvoir les images de l’ancienne capitale de Huê - une ville festive de réputation mondiale - où l’on compte 5 patrimoines reconnus par l’UNESCO que sont la musique de la Cour de Huê (Nha nhac), l'ensemble des Monuments de Huê, les Tablettes de bois de la dynastie des Nguyen (Moc Ban), l’ensemble de documents administratifs de niveau étatique sous la dynastie des Nguyên (Châu Ban), et la littérature gravée sur l'architecture royale de Huê.
Programmes et fêtes principaux à ce festival : cérémonie d'ouverture (à 20h, 1er avril), festival de l’Ao Dai, festival de rue «Couleurs de la culture», festival «Hue - Capitale de la gastronomie», programmes culturels et artistiques «Van hien Kinh ky» (Belle culture de l'ancienne capitale), programme de musique de Trinh Cong Son, festival de la danse international, nuit de l'Asean, cérémonie de clôture (à 20h, 6 avril),...
Il y aura également des activités en écho comme fête des cerfs-volants, foire commerciale, Marathon de Huê, expositions des beaux arts,…
Le Vietnam réalise une croissance économique impressionnante
L’économie vietnamienne a accompli une belle performance en 2019, selon la Banque mondiale. Photo: VNA
L’économie du Vietnam a accompli une belle performance en 2019, avec une croissance du PIB estimée à 6,8%, une dette publique réduite de près de 8 points de pourcentage du PIB depuis 2016 et un excédent commercial pour la quatrième année consécutive, selon le rapport de la Banque mondiale (BM) publié le 17 décembre.
L’institution financière internationale a qualifié les résultats de remarquables dans le contexte de ralentissement mondial.
Le dernier “Taking Stock”, le rapport économique semestriel de la BM sur le Vietnam, met l’accent sur la résilience de l’économie vietnamienne. La croissance du PIB a continué d’être tirée par un secteur extérieur solide avec les exportations en hausse d’environ 8% en 2019, près de quatre fois plus vite que la moyenne mondiale.
Le pays est également resté une destination attractive pour les investisseurs étrangers, avec des entrées d’investissements directs étrangers (IDE) de 3 milliards de dollars en moyenne mensuelle. En outre, la consommation des ménages est apparue comme un contributeur important à la croissance du PIB en raison de l’élargissement de la classe des revenus moyens et de la hausse des salaires. Les entreprises privées ont également augmenté leurs investissements de 17% au cours de la même période.
Les perspectives à court et à moyen termes sont bonnes car la BM prévoit un taux de croissance du PIB d’environ 6,5% au cours des prochaines années. Les fondamentaux économiques du Vietnam s’avèrent solides et le gouvernement a créé un espace budgétaire grâce à sa politique budgétaire prudente.
Cependant, le pays n’est pas complètement à l’abri des chocs externes, comme en témoigne la baisse progressive de la croissance des exportations de 21% à 8% entre 2017 et 2019. Cette baisse a été encore plus prononcée sur les marchés non américains, en hausse de seulement 3,6% au cours des 11 premiers mois de 2019. L’IDE Greenfield a également ralenti d’environ 30% au cours des deux dernières années, même s’il a été compensé par une augmentation des fusions et acquisitions.
Pour tenir compte de ces risques externes et apporter un moteur de croissance supplémentaire à l’économie, le rapport recommande de faire du développement d’un secteur privé fort et dynamique une priorité. Cependant, de nombreuses entreprises opérant sur le marché intérieur sont confrontées à de sérieux obstacles empêchant leur expansion, surtout l’accès au crédit.
Le directeur national de la BM au Vietnam, Ousmane Dione, a déclaré que le traitement des contraintes financières des entreprises devrait recevoir la plus grande attention de la part des décideurs politiques si le Vietnam veut poursuivre sa trajectoire de croissance rapide et inclusive et atteindre un statut de revenu élevé dans les décennies à venir.
Le rapport plaide pour le développement de marchés des capitaux qui fonctionnent bien comme fondement de la prospérité future du Vietnam. Comme l’ont constaté de nombreux pays dans le monde, y compris en Asie de l’Est, le bon fonctionnement des marchés de la dette et des actions peut aider à financer le secteur productif national et compléter les prêts du système bancaire et diversifier les sources de financement. Ils contribuent également à la résilience du système financier dans son ensemble en assurant une liquidité plus profonde et en diversifiant les risques.
Le rapport suggère également cinq domaines sur lesquels les décideurs devraient se concentrer pour faire progresser le développement des marchés des capitaux: moderniser les fondements juridiques et réglementaires des marchés des capitaux; améliorer la gouvernance et la divulgation d’informations; élargir la base d’investisseurs; développer des produits innovants; et renforcer le rôle du gouvernement dans le développement de la finance à long terme.
PwC: le Vietnam reste le premier pays à attirer les investissements étrangers
Photo d'illustration : tapchicongthuong
Parmi les chefs d'entreprises de l'APEC présents au Vietnam, 44% d’entre eux prévoient d'augmenter leurs investissements dans le pays l'année prochaine, aidant le Vietnam à rester la première destination d'investissement étrangère.
C’est ce qui est ressorti du rapport "Affaires trans-territoriales dans la région Asie-Pacifique 2019-2020", récemment publié par PricewaterhouseCoopers (PwC), l'une des quatre principales sociétés d'audit au monde.
Le rapport est basé sur un sondage mené auprès de plus de 1.000 dirigeants de 21 économies de la région Asie-Pacifique (APEC), qui représentent la moitié du commerce mondial et contribuent à plus de la moitié du PIB du monde.
Toujours selon le rapport, les chefs d'entreprises au Vietnam sont les plus optimistes quant aux perspectives commerciales, avec 49% "très optimistes" quant à la croissance des revenus l'année suivante, par rapport à l'indice moyen du bloc APEC, de 34%.
En plus de la situation positive des investissements transfrontaliers, 62% des chefs d'entreprises vietnamiens interrogés prévoient d'augmenter leurs investissements intérieurs l'année prochaine, un taux plus élevé que dans des puissances économiques comme la Chine, le Japon et Singapour.
Mme Dinh Thi Quynh Van, directeur général de PwC Vietnam, a déclaré qu'en dépit des pressions causées par les barrières commerciales sur les économies régionales et vietnamiennes, le Vietnam continue de se développer avec un optimisme croissant des chefs d'entreprises, et son économie continue d'attirer des investissements non seulement de l'étranger mais aussi de l’intérieur.
Les résultats du sondage montrent que les chefs d'entreprises vietnamiens ont une haute priorité pour le développement technologique ainsi que pour des ressources humaines qualifiées. Environ 80% d’entre eux considèrent le développement technologique comme une priorité stratégique.
La plupart prévoient d'augmenter l'allocation budgétaire, en particulier pour l'intégration des données et des systèmes, ainsi que de promouvoir le développement des compétences numériques au cours de ces 2 prochaines années.
Cependant, alors que l'automatisation et l'intelligence artificielle jouent un rôle de plus en plus important, 23% des chefs d'entreprises vietnamiens ont confié faire face à des difficultés dans le recrutement de ressources humaines dotées des compétences appropriées pour répondre à cette révolution.