COVID-19 : l'Assemblée générale de l'ONU appelle dans une résolution à la coopération
L'Assemblée générale des Nations unies a adopté jeudi 2 avril par consensus une résolution appelant à la "coopération internationale" et "au multilatéralisme" pour combattre le COVID-19, premier texte de l'ONU depuis le déclenchement de la pandémie.
Transfert d'un patient suspects d'infection à coronavirus vers l'hôpital St Thomas à Londres. Photo: AFP
La résolution, à laquelle a tenté de s'opposer en vain avec un projet concurrent la Russie, soutenue par quatre autres pays, souligne aussi "la nécessité de respecter pleinement les droits humains" et dénonce "toute forme de discrimination, de racisme et de xénophobie dans la réponse à la pandémie".
Le texte insiste sur le rôle central de l'ONU dans la crise sanitaire et économique qui est devenue mondiale. La résolution approuvée par l'Assemblée générale a été initiée par six pays : Suisse, Indonésie, Singapour, Norvège, Liechtenstein et Ghana. Au final, elle a été parrainée par 188 États sur les 193 que comptent les Nations unies, selon des diplomates.
Les cinq pays manquant à l'appel de ce coparrainage sont la Russie, la Centrafrique, Cuba, le Nicaragua et le Venezuela. Ces pays ont coparrainé une "déclaration" proposée par Moscou qui se voulait concurrente de la résolution adoptée, parlant aussi de coopération mais en incluant une demande implicite de levée générale des sanctions internationales. Frappée par de telles mesures en raison du conflit avec l'Ukraine, la Russie considère qu'elles sont un frein à la lutte contre la pandémie.
L'Union européenne, le Royaume Uni et l'Ukraine entre autres sont intervenus jeudi pour bloquer l'adoption de cette "déclaration" qui devait se faire aussi par consensus, selon des diplomates. À la différence du Conseil de sécurité de l'ONU, les résolutions adoptées par l'Assemblée générale ne sont pas contraignantes mais ont une forte valeur politique en fonction du nombre de pays qui les approuvent lors d'un vote ou les coparrainent lors d'une adoption par consensus.
À ce jour, le Conseil de sécurité ne s'est toujours pas mis d'accord sur l'adoption d'un texte en dépit de plusieurs tentatives, des blocages continuant à opposer notamment les États-Unis à la Chine sur l'origine du virus que Washington veut souligner. Des membres permanents du Conseil dotés d'un droit de veto - Chine et Russie - sont par ailleurs réticents à voir le Conseil de sécurité, chargé de la paix et de la sécurité dans le monde, se saisir d'un dossier jusqu'à présent essentiellement sanitaire et économique.
COVID-19: 85 patients au Vietnam sont désormais guéris
Dix cas de contamination au coronavirus SARS-CoV-2 ont été annoncés guéris vendredi le 3 avril, a annoncé le Comité national de direction de la prévention et de la lutte contre l’épidémie de COVID-19.
COVID-19: 59 patients guéris au Vietnam
Des patients guéris offrent un bouquet de fleurs aux médecins. Photo: Vnexpress
Dix cas de contamination au coronavirus SARS-CoV-2 ont été annoncés guéris vendredi le 3 avril, selon le Comité de pilotage national de la prévention et de la lutte contre l’épidémie de COVID-19.
Jusqu’à présent, 85 parmi les 233 personnes de contamination au Vietnam sont guéris, toujours selon le comité.
Parmi les personnes guéries, sept patients ont été traités à la Polyclinique de la province de Binh Thuan (Centre), dont un bébé de deux ans.
Le médecin Nguyen Van Thanh, directeur de la Polyclinique de la province de Binh Thuan, a affirmé que son établissement avait déployé tous les efforts nécessaires pour traiter les patients, en appliquant strictement le schéma thérapeutique du ministère de la Santé. À l'heure actuelle, ces patients n'ont pas de fièvre, ni de toux, et se trouvent dans un état de santé stable. Ils ont obtenu trois résultats négatifs au SARS-CoV-2.
En outre, trois autres patients à l'Hôpital de COVID-19 à Can Gio (Sud) sont aujourd’hui guéris.
Ces 14 prochains jours, ces personnes continuent à être placées en quarantaine et seront surveillées par des agents de santé.
Hanoï élabore le processus de test rapide de dépistage de COVID-19
Le Comité de direction de la prévention et de la lutte contre l'épidémie de COVID-19 de Hanoï a envoyé un circulaire d’urgence au directeur du Centre de contrôle des maladies de la ville.
Les agents médicaux prélèvent des échantillons pour le test rapide de COVID-19. Photo: VNA
Jeudi après midi, le Comité de direction de la prévention et de la lutte contre l'épidémie de COVID-19 de Hanoï a envoyé un circulaire d’urgence au directeur du Centre de contrôle des maladies de la ville sur l'examen des cas liés au foyer du COVID-19 à l'hôpital Bach Mai.
Concrètement, le président du Comité populaire de Hanoï, également chef du Comité de direction a demandé de contacter immédiatement les patients positifs au SARS-CoV-2 de l'hôpital de Bach Mai, les travailleurs de la société par actions Truong Sinh pour clarifier leur itinéraire depuis le 10 mars dernier.
Jeudi soir, le comité de direction de la prévention et de la lutte contre l'épidémie de COVID-19 de Hanoï a également demandé au directeur du Service municipal de la Santé de recommander au Centre de contrôle des maladies de la ville d’étudier et d’élaborer un processus provisoire pour le test de dépistage rapide dans les arrondissements et districts de la ville.