Le Vietnam a réussi à isoler une branche de nCoV
Une équipe de scientifiques de l'Institut central d'hygiène et d'épidémiologie a réussi à isoler la branche de nCoV chez des patients venant d'Europe.
Une chercheuse étudie l'isolement de nCoV chez des patients à Wuhan en février, à l'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie. Photo: Vnexpress
Selon Mme Le Quynh Mai, directrice adjointe de l'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie, le virus qui cause le COVID-19 s'est transformé en de nombreuses branches. Le monde a enregistré 3 branches de nCoV. Le Vietnam a enregistré et isolé deux branches virales, l’un chez des patients en provenance de Wuhan (Chine) en février, et l’autre chez des patients d'Europe en mars. Ces deux branches ont des caractéristiques différentes.
Les scientifiques étudient et comparent quelle branche du virus est la plus virulente et hautement contagieuse en fonction des conditions environnementales, du corps ou des cellules sensibles. Ils s’efforcent également de montrer le lien entre les facteurs géographiques, l'origine et la virulence du nCoV.
"Le virus continuera de changer. Nous surveillons et étudions attentivement ces changements", a déclaré Mme Mai.
L'isolement et l'indication d'une altération virale n'ont pas été appliqués dans la recherche du médicament contre le COVID-19, mais aident à la recherche, à la fabrication de vaccins et de produits de test biologique. Une isolation réussie des virus contribuera également à fournir des mesures préventives plus efficaces à l'avenir.
Le Vietnam, l'une des rares exceptions au monde à freiner efficacement le COVID-19
Il semble que le Vietnam soit l'une des rares exceptions au monde à freiner presque efficacement l'épidémie de COVID-19, a écrit Carlos Ottery sur la page chaohanoi.com.
Affiches guidant la prévention et la lutte contre le COVID-19 présentes partout au Vietnam. Photo: chaohanoi.com
Carlos Ottery est un rédacteur de Chao Hanoi, un site Web qui fournit des informations utiles aux étrangers au Vietnam. Ottery a 10 ans d'expérience d'écriture et de travail en Asie.
"C'est un pays en développement encore relativement pauvre, avec un système de soins de santé rudimentaire, mais qui a très bien réussi, comme le disent les revues du Financial Times et d'Al Jazeera", a écrit Ottery.
L'auteur pense que les compliments et la gratitude n'ont pas d'importance dans la pandémie globale, mais si d'autres pays du monde peuvent apprendre l'expérience du Vietnam, ils pourront tirer des leçons pour l'avenir, car le COVID-19 n'est certainement pas la dernière pandémie du monde.
Alors, comment et pourquoi le Vietnam réagit-il si efficacement au COVID-19?
À la fin de février 2003, lorsque le SRAS a éclaté, le médecin italien Carlo Urbani, qui a traité un Américain avec des symptômes pseudo-grippaux au Vietnam, a été la première personne à reconnaître le SRAS comme une nouvelle maladie infectieuse et dangereuse.
C'est le médecin Carlo Urbani, décédé un mois plus tard du SRAS à Bangkok, qui a informé l'OMS de la nouvelle maladie puis le ministère vietnamien de la Santé de l'importance du dépistage, de la recherche des contacts, de la mise en quarantaine et de l’isolement stricts. Ces mesures ont aidé le Vietnam à réduire la propagation rapide du SRAS.
En plus de la détection rapide du SRAS, le Vietnam est également devenu le premier pays au monde à empêcher sa propagation à l'intérieur de ses frontières, le tout en 2 mois.
Au cours de cette pandémie de COVID-19, le Vietnam met également en œuvre des mesures strictes d'isolement social pour prévenir une grave épidémie.
Par conséquent, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi le Vietnam, le premier pays à avoir lutté efficacement contre le SRAS, s'avère comme l'un plus efficaces pour prévenir la prochaine pandémie, en particulier celle de COVID-19.
COVID-19 : deux autres patients britanniques guéris à Thua Thien-Huê
Deux touristes britanniques atteints du COVID-19, qui sont les 30e et 31e cas d’infection au Vietnam, sont guéris, a annoncé le 7 avril le l’Hôpital central de Huê, dans la province de Thua Thien-Huê (Centre), cité par le VNA.
Un responsable du Service du Tourisme de la province de Thua Thien-Huê offre des cadeaux à deux patients britanniques. Photo : VNA
Avant leur sortie de l'hôpital, ils avaient été testés négatifs au coronavirus deux fois les 5 et 6 avril. Ils continueront d’être mis en quarantaine dans un resort à Thua Thien-Huê jusqu’à leur retour au Royaume-Uni.
Ces touristes britanniques étaient arrivés au Vietnam sur le vol VN0054 du 2 mars. La 30e patiente avait été diagnostiquée du nouveau coronavirus le 8 mars à Thua Thien-Hue et le 31e patient, un jour après à Quang Nam. Ils avaient été transportés le 10 mars à l’Hôpital central de Huê.
Auparavant, les 33e et 49e cas, tous deux Britanniques, traités à l’Hôpital central de Huê, avaient également été annoncés guéris.