Le Vietnam, l’un des 10 pays ayant les données 4G les moins chères au monde
Le Vietnam, l’un des 10 pays ayant les données 4G les moins chères au monde. Photo d'illustration/Thegioididong
Selon un nouveau rapport de Cable.co.uk, qui mène une enquête annuelle sur les tarifs d'accès large bande mobile mondiaux, le Vietnam se positionne au 10e rang mondial des pays ayant le data 4G le moins cher.
L'enquête sur les forfaits mobiles 4G est menée par Cable.co.uk dans 228 pays et territoires. Cette unité a enregistré que le prix moyen au Vietnam est d'environ 0,57 dollar pour 1Go de données haute vitesse, ce qui équivaut à environ 13.000 dongs.
Le pays avec le prix d'accès à large bande mobile le moins cher au monde est l'Inde avec environ 0,09 dollars/Go, suivie par Israël (0,11 dollars), le Kirghizistan (0,21 dollars), l'Italie (0,43 dollars) et l'Ukraine (0,46 dollars).
Les 5 pays et territoires ayant les tarifs d'accès à large bande mobile les plus chers au monde sont Sainte-Hélène (52,5 dollars/Go), les îles Falkland (40,41 dollars), Nauru (30,47 dollars), les Bermudes (28,75 dollars) et le pays insulaire d'Afrique Sao Tomé-et-Principe (28,26 dollars).
Par régions, l'Amérique du Nord est l'endroit le plus cher avec un prix moyen de 14,71 dollars, suivie de l'Océanie (7,85 dollars). Le tarif moyen en Asie est de 2,28 dollars, 4 fois plus élevé qu'au Vietnam.
Auparavant, selon l'enquête de Speedtest, menée en mai, la vitesse d'accès à large bande mobile au Vietnam était la 60e plus rapide au monde avec une vitesse de téléchargement et un retard supérieurs à la moyenne mondiale.
Actuellement, il y a 4 opérateurs au Vietnam qui fournissent des services mobiles à large bande sur les plateformes 4G: Viettel, MobiFone, VinaPhone et Vietnamobile.
M&A: Le Vietnam se classe deuxième en Asie du Sud-Est
Le Vietnam se classe deuxième en Asie du Sud-Est en termes de transactions M&A. Photo d'illustration/Congluan
Les activités de fusions-acquisitions en Asie du Sud-Est ont ralenti au premier semestre malgré le fait qu'elles aient enregistré la valeur la plus élevée dans l'histoire statistique de Mergermarket Company (depuis 2001).
En effet, la pandémie de COVID-19 a interrompu les transactions qui auraient rebondir au deuxième trimestre.
Selon le rapport des tendances de Mergermarket, les activités de fusions-acquisitions de l’Asie du Sud-Est ont généré 29 milliards de dollars avec 149 transactions au premier trimestre de 2020, en baisse de 12,5% en valeur par rapport à la même période de 2019 (33,1 milliards de dollars et 186 transactions). Cette région représente 11,5% de la valeur totale de l’Asie-Pacifique (250,8 milliards de dollars, 1.734 transactions).
Cependant, les activités M&A ont ralenti au deuxième trimestre (avril et mai) lorsque certains pays ont été gelés en raison de l'épidémie de COVID-19. Il y a eu 63 transactions avec seulement 3,8 milliards de dollars.
Le nombre de transactions de chaque pays à l'étranger a diminué de 61,7% en termes de valeur (5,1 milliards de dollars, 64 transactions) par rapport à la même période de l'an dernier (13,2 milliards, 88 transactions).
Singapour reste le plus grand marché des fusions-acquisitions en termes de valeur transactionnelle, avec 11,9 milliards de dollars dans 41 transactions. Vient ensuite la Thaïlande (11,1 milliards de dollars grâce à 18 transactions), principalement grâce à l'acquisition du groupe thaïlandais CP du détaillant britannique Tesco en Thaïlande et en Malaisie pour une valeur de 10,6 milliards de dollars. Il s'agit de la plus importante transaction en Asie-Pacifique conclue au cours des premiers mois de cette année. Le contrat de transfert sera finalisé au second semestre.
Les produits pharmaceutiques, la santé et les biotechnologies sont en tête de la liste des transactions à l'étranger, avec 2 transactions atteignant environ 5,8 milliards de dollars.
En termes de fusions-acquisitions sur le marché intérieur de l’Asie du Sud-Est, Singapour est toujours en tête avec 2,7 milliards de dollars dans 27 transactions après que Grab ait reçu un investissement de 850 millions de dollars d'investisseurs japonais.
Le Vietnam est passé à la deuxième position avec un investissement intérieur total de 872 millions de dollars, principalement grâce aux 651 millions de dollars de Vinhomes, reçus du Groupe KKR.
Mergermarket prévoit que les opérations de fusions-acquisitions au second semestre pourraient encore être réduites, car les entreprises devront conserver des liquidités plus élevées pour faire face aux conditions économiques incertaines.
Deux facteurs importants pour la reprise de l'économie vietnamienne post-COVID-19
Photo d'illustration/Cafef
La crise du COVID-19 pèse lourdement sur l'économie vietnamienne. Cependant, le Vietnam est aussi un pays ayant une forte possibilité de retrouver rapidement sa croissance économique, selon McKinsey & Company.
Comparé à d’autres économies d’Asie et du monde entier, le Vietnam recèle deux facteurs importants qui lui permettront de redresser rapidement son économie.
Premièrement, le Vietnam aatteint "des résultats extraordinaires" dans sa lutte contre le COVID-19 avec aucune nouvelle infection depuis deux mois et aucun décès depuis le début de l'épidémie en janvier. C’est aussi le premier pays touché par le COVID-19 à avoir rouvert son économie.
Deuxièmement, la stabilité de la consommation contribue pour une part très importante à la reprise de l’économie nationale. Ces dernières années, le Vietnam était un point brillant en Asie en termes de perspectives économiques. L’émergence de la classe moyenne entraîne un boom de la consommation dans l’ensemble du pays, particulièrement dans les villes. Les dépenses de biens et services essentiels contribuent 40% au PIB national. Ce taux se stabilise pendant la crise et devrait se poursuivre ces prochains mois.
Au 1er trimestre, la croissance du PIB a atteint près de 4%. Le niveau le plus bas depuis 2011, mais par rapport à de nombreuses économies du monde, c’est un chiffre très prometteur !
Cependant, selon McKinsey, la crise du COVID-19 pèse encore sur l'économie vietnamienne. La chaîne d'approvisionnement mondiale est déséquilibrée, les exportations du Vietnam sont affectées car l'économie chinoise ainsi que d'autres marchés clés sont fermés. Au cours des trois premiers mois de cette année, les fonds d’IDE injectés au Vietnam ont diminué, les entreprises internationales ayant toutes reporté leurs plans d'extension afin de faire face à la crise.
Les prévisions montrent que la plupart des économies du monde reprendraient leurs activités vers la fin de cette année. Cependant, le retour à une forte croissance serait enregistrée vers mi-2021. Le Vietnam aura beaucoup d’opportunités et de potentiels pour développer et redresser son économie au cours de cette période à condition qu'il n''y ait pas de résurgence de la pandémie. La Banque asiatique de développement, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international prédisent tous que le Vietnam pourrait atteindre une croissance de 7% l'année prochaine.