15 entreprises japonaises devraient quitter la Chine pour le Vietnam
Photo d'illustration : toquoc.vn
15 entreprises japonaises seront soutenues par le gouvernement nippon pour transférer leurs activités de production de Chine au Vietnam.
L'organisation japonaise du commerce extérieur (Jetro) vient d'annoncer une liste de 30 entreprises japonaises (sur plus de 100 inscrivant des projets de diversification de la chaîne d'approvisionnement) qui recevront des subventions pour déplacer leurs activités de production de la Chine vers des pays d'Asie du Sud-Est comme le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, la Thaïlande, le Laos.
La moitié - des grandes, petites et moyennes entreprises (PME) - ont choisi de s'installer au Vietnam. Il n'est pas clair si cette délocalisation est une partie ou l'ensemble de leurs opérations de fabrication en Chine.
La plupart des entreprises dans le domaine de la fabrication de matériel médical seront subventionnées pour se rendre au Vietnam. En outre, il existe un certain nombre d'entreprises de semi-conducteurs, de composants de téléphones, de climatiseurs ou de modules électriques... Dans cette liste, le groupe Hoya, fabriquant de composants de disque dur, qui prévoit de déplacer sa production de la Chine vers le Vietnam et le Laos.
Selon l'annonce de la Jetro, le montant des subventions varie de 100 millions à 5 milliards de yens pour une entreprise, pour compenser en partie les coûts nécessaires à l'achat et à l'installation de machines et d'équipements.
Outre les 30 entreprises subventionnées pour déplacer les activités de production de la Chine vers l'Asie du Sud-Est, le gouvernement japonais dépense également au moins 57,5 milliards de yens (536 millions de dollars) pour 57 entreprises, dont la société Iris Ohyama qui produit des masques exportés et le groupe Sharp pour transférer leurs activités de production au pays.
Cela fait partie du projet de diversification de la chaîne d'approvisionnement mondial dévoilé par le Japon en avril. Le Japon est la deuxième économie après Taïwan (Chine) à avoir des politiques spécifiques pour promouvoir la diversification de la chaîne d'approvisionnement mondial et minimiser la dépendance économique à l'égard de la Chine.
La Semaine du film de l’ASEAN 2020 débute à Da Nang
La Semaine du film de l’ASEAN 2020 présente neuf films de neuf pays membres de l’ASEAN. Photo: VNA
La Semaine du film de l’ASEAN 2020 a commencé le 19 juillet dans la ville centrale de Da Nang, visant à saluer l’Année de la présidence vietnamienne de l’ASEAN 2020 et à renforcer les liens culturels entre les pays membres.
L’événement, qui se poursuit jusqu’au 25 juillet, présente neuf films (huit longs-métrages et une bande dessinée) de neuf pays membres de l’ASEAN : “Hanh phuc cua me” (Bonheur de la mère) du Vietnam, “Ranggau, Thousand Incarnations” (Ranggau, mille incarnations) du Brunei, “Young Love” (Jeune amour) du Cambodge, "Aruna Dan Lidahnya" de l'Indonésie, "Expiration Date" (Date d'expiration) du Laos, "Ejen Ali Movie" de la Malaisie, "Women of the Weeping River" (Femmes de la rivière en pleurs) des Philippines, "The Wayang Kids" de Singapour et "App War" de la Thaïlande.
La Semaine du film de l’ASEAN 2020 est organisée par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme à Hanoï, Da Nang et Hô Chi Minh-Ville. Les billets sont distribués gratuitement dans les cinémas.
COVID-19: une cinquantaine de vols de rapatriement prévus d’ici fin août
Photo d'illustration/Vnexpress
A ce jour, l’Administration de l’aviation civile du Vietnam a travaillé avec des compagnies aériennes pour organiser plus de 60 vols de rapatriement de ressortissants vietnamiens à l’étranger, selon son directeur Dinh Viet Thang.
Lors d’une interview accordée au quotidien « Sai Gon Giai Phong » (Saïgon libérée), le directeur de l’Administration de l’aviation civile du Vietnam a indiqué que près de 16.000 Vietnamiens dans une cinquantaine de pays et territoires avaient été rapatriés grâce à ces vols.
L’Administration de l’aviation civile du Vietnam a également travaillé avec des représentations diplomatiques pour autoriser des compagnies aériennes vietnamiennes et étrangères à transporter des passagers à bord de vols de fret, a-t-il rappelé, ajoutant que cela avait permis à 1.255 Vietnamiens bloqués à des aéroports internationaux en raison de restrictions de voyage de retourner chez eux.
Dinh Viet Thang a souligné qu’il s’agissait d’une mission politique et humanitaire du secteur de l’aviation civile dans le contexte de COVID-19 et que les ventes de billets des vols de rapatriement ne pouvaient compenser qu’une partie des coûts directs, non compris les coûts indirects liés aux techniques et mesures de prévention de l’épidémie.
L’effectif de l’équipage d’un vol de rapatriement est deux ou trois fois plus important par rapport à la normale, car le temps est très limité alors que le volume de travail est énorme en raison des restrictions imposées en temps de pandémie, a-t-il indiqué, avant d’insister sur les risques de contamination au nouveau coronavirus durant les vols.
En outre, dès leur retour au Vietnam, tous les membres de l’équipage doivent passer une quarantaine de 14 jours, a-t-il ajouté.
Soulignant l’énorme demande de rapatriement en cette conjoncture, Dinh Viet Thang a affirmé qu’actuellement, les organes compétents devaient accorder la priorité aux personnes en situation difficile telles que personnes âgées, enfants, malades, étudiants dépouvus de logements en raison de la fermeture des dortoirs de leurs écoles…
Le directeur de l’Administration de l’aviation civile du Vietnam a annoncé que d’ici à la fin du mois d’août, le secteur de l’aviation travaillerait avec les organes compétents pour effectuer une cinquantaine de vols de rapatriement. Plus de 13.000 ressortissants vietnamiens auront la chance de retourner chez eux, a-t-il déclaré.