Pham Nhat Vuong fait partie des philanthropes les plus généreux d'Asie
Photo: Forbes
Selon Forbes, le fonds Thien Tam de Pham Nhat Vuong a contribué à hauteur de 77 millions de dollars à des activités caritatives au cours des 9 premiers mois de l'année.
Le magazine Forbes vient de publier la liste des philanthropes les plus généreux d'Asie (Heroes of Philanthropy) en 2020. Forbes a déclaré qu'il avait examiné des dizaines de candidats avant d'en choisir 15 pour la liste 2020 – 14e édition. Certains philanthropes sont impliqués dans la pandémie de COVID-19, d'autres encouragent la construction d'hôpitaux, fournissent du matériel médical ou financent la recherche médicale.
Le président de Vingroup, Pham Nhat Vuong, est le premier de la liste. Selon Forbes, M. Vuong a créé le fonds Thien Tam en 2006. Ce fonds a contribué à hauteur de 77 millions de dollars à des activités caritatives au cours des 9 premiers mois de 2020.
Le fond Thien Tam vise principalement à aider les pauvres au Vietnam, en offrant des bourses aux enfants et des soins de santé gratuits. Il construit également des maisons, des centres de santé, des bibliothèques, des infrastructures pour les communautés à bas revenus et fournit des secours en cas de catastrophe.
Le seul Vingroup de M. Vuong a fait don de 55 millions de dollars à de nombreuses activités contre COVID-19 via la fourniture de respirateurs et de nombreux autres équipements aux organisations médicales.
L'objectif de Forbes est de reconnaître les philanthropes individuels qui font don de leur propre richesse. Par conséquent, cette liste n'inclut pas les dons des entreprises des magnats les plus riches d'Asie, à moins que les contributions ne soient faites par l'intermédiaire d'une entreprise privée dont ils sont le propriétaire majoritaire. Comme les années précédentes, la liste de Forbes n'inclut toujours pas les collecteurs de fonds ou les responsables d'organismes à but non lucratif, même s'ils jouent un rôle important.
La tour verte d’Ecopark louée par un magazine américain
Photo: Ecopark
La version Travel + Leisure de l'Asie du Sud-Est a qualifié le projet Solforest du groupe Ecopark de "nouveau standard de l'architecture verte", de "jardin vertical parmi les plus hauts du monde".
Dans son article intitulé "Le nouveau standard de l'architecture verte" publié le 11 novembre, le magazine de voyage américain a particulièrement apprécié l'architecture de Solforest. Le projet comprend 2 tours vertes de près de 200 m de haut, développées selon le modèle de forêt verticale avec 400 jardins tropicaux d'altitude.
"Lors de la conception, le groupe Ecopark s'est fixé comme objectif de faire de ces 2 tours des symboles du Vietnam, et de les faire figurer parmi les plus belles tours vertes du monde", a déclaré Travel + Leisure citant le représentant de Dewan - unité en charge de la conception.
Dewan est un groupe basé à Dubaï qui a réalisé de nombreux projets emblématiques tels que Fairmont Abu Dhabi Hotel, Strata Tower, Fountain Views Hotel (Dubaï).
Solforest fera 156 m de haut avec 41 étages, devenant ainsi le plus haut «projet vert» du Vietnam, et l'un des plus hauts jardins verticaux du monde.
«Pour réaliser cet objectif, Ecopark a mobilisé une équipe de 500 ingénieurs et experts en verdure, pour tester chaque plante afin de décider laquelle convient à la direction du vent, à la direction de la lumière, aux conditions météorologiques et à la hauteur de chaque appartement. Les plantes sélectionnées devront être capables de résister à des conditions météorologiques extrêmes », décrit le journal.
Chaque balcon aura une largeur de 10 m, avec un système d'arrosage automatique conçu spécifiquement pour chaque espèce, combiné à des plantes qui repoussent les insectes.
En plus de son architecture typique, Solforest disposera aussi d'une cascade de 15 m de haut et de la première piscine d'eau salée à Hanoi.
Ce projet, d'un investissement total de plus de 3.000 milliards de dongs, sera mis en service fin 2022.
Une Vietnamienne figure dans la liste des 10 meilleurs enseignants du monde
L’enseignante en Anglais Ha Anh Phuong. Photo: Vietnamnet
L’enseignante vietnamienne en Anglais Ha Anh Phuong, 29 ans, du lycée de Huong Can, dans la province de Phu Tho (Nord), figure dans le top 10 meilleurs enseignants du monde sélectionnés par la Fondation Varkey.
Ha Anh Phuong est la première Vietnamienne à être classée dans le top des 10 finalistes de Global Teacher Prize (Prix mondial des enseignants) de la Fondation Varkey, avec neuf autres venus d’Italie, du Brésil, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, d’Afrique du Sud, du Nigeria, d’Inde, de Malaisie et de République de Corée.
En mars dernier, Ha Anh Phuong a figuré également dans la liste des 50 meilleurs enseignants du monde de la Fondation Varkey.
Ha Anh Phuong travaille comme enseignante en Anglais dans un lycée dont 85% des élèves sont issus d’ethnies minoritaires. Grâce aux technologies de l’information et à Internet, elle relie sa classe avec d'autres classes à l'étranger. Dans le but de faire des élèves vietnamiens de la campagne des citoyens du monde, elle a développé une éducation sans frontières. Elle donne des cours gratuits non seulement à ses élèves, mais aussi à des enfants résidant dans des bidonvilles en Inde, en Afrique du Sud et en Californie, aux États-Unis.
Née dans le district pauvre de Yen Lap, province de Phu Tho, elle a bien compris les difficultés que les élèves vivant dans les localités montagneuses rencontrent dans l’apprentissage des langues étrangères. Après être sortie de l’Université de Hanoi, elle a fait un master de pédagogie et a ensuite décidé de retourner dans son village natal pour travailler comme professeure d’anglais.
Dynamique et créative, Ha Anh Phuong a activement participé aux activités de développement des compétences professionnelles dans le monde. Elle a également partagé toutes ses expériences professionnelles avec ses collègues via l’internet.
Le prix "Global Teacher Prize" est attribué par la Fondation Varkey qui honore chaque année, depuis sa création en 2014, un enseignant pour ses contributions exceptionnelles à la profession, non seulement au profit de ses élèves mais aussi des communautés qui l’entourent. Le gagnant du prix gagne une prime d'un million de dollars. En 2019, le prix a été remis à un enseignant pauvre du Kenya grâce à ses contributions matérielles et spirituelles à son élève pour remporter un prix international.