L'ONU remercie le Vietnam d'avoir traité un membre du personnel atteint du COVID-19
A la demande des Nations Unies, récemment, le Vietnam a traité en urgence un patient qui est un employé de l'ONU infecté gravement par le COVID-19 qui travaille dans un pays de la région.
Le vice-secrétaire général des Nations Unies, Atul Khare remercie le Vietnam d'avoir traité un membre du personnel atteint du COVID-19. Photo: Vietnamnet
Le patient a été amené au Vietnam à bord d'un jet privé par le Groupe de travail des Nations Unies sur l'évacuation médicale d'urgence (MEDEVAC). Après un traitement intensif sous des procédures d'isolement strictes, grâce à la capacité professionnelle et au dévouement des médecins et infirmières vietnamiens, le patient s'est rétabli et a quitté le Vietnam le 15 juin 2021 pour retourner au travail.
C'est la première fois que le Vietnam reçoit et traite un patient membre du personnel des Nations Unies dans le cadre du mécanisme MEDEVAC, marquant un nouveau développement dans la coopération intégrale entre le Vietnam et les Nations Unies. Ce geste affirme une fois de plus la tradition humanitaire du peuple vietnamien, la bonne volonté et l'engagement du Vietnam à contribuer à la coopération internationale pour répondre conjointement à la pandémie de COVID-19.
Le vice-secrétaire général des Nations Unies, Atul Khare, a souligné que ce soutien est d'une grande importance, contribuant à aider les Nations Unies à remplir leurs tâches dans la région. Il a exprimé le souhait de continuer à recevoir le soutien du Vietnam dans un proche avenir. A cette occasion, M. Atul Khare a également remercié le Vietnam d'avoir continué à envoyer des forces pour participer à l'hôpital de campagne de niveau II de la République du Soudan du Sud et d'avoir fourni des vaccins COVID-19 aux officiers et soldats pour être autorisés à travailler en mission.
Parallèlement aux activités de soutien aux fournitures médicales pour la prévention et le contrôle des épidémies dans de nombreux pays du monde au cours de l'année écoulée, le Vietnam continuera de contribuer à la coopération et à la solidarité internationales pour surmonter la pandémie avec d'autres pays.
Les vendeurs vietnamiens sur Amazon ont dépassé le million de dollars de ventes, 3 fois plus qu'en 2020
Répondant à Nikkei Asia, un représentant d'Amazon a déclaré que le nombre de fournisseurs au Vietnam avec des ventes à l'exportation de plus d'un million de dollars a triplé en 2020.
Photo: Nikkei
Se concentrer sur le Vietnam fait partie de la stratégie d'Amazon pour atteindre les fournisseurs asiatiques. Selon Nikkei, la stratégie commence à “porter ses fruits”. Amazon a déclaré que le nombre de fournisseurs au Vietnam avec des ventes à l'exportation de plus d'un million de dollars avait triplé en 2020. La raison en est que les clients étrangers augmentent leurs achats pour leurs familles et renouvellent leur garde-robe pendant la pandémie. Les articles les plus demandés sont les outils, les ustensiles de cuisine, l'artisanat, les appareils électroménagers et les vêtements.
Le commerce électronique permet à de nombreuses entreprises vietnamiennes d'expédier des marchandises telles que lampes, chaises... directement à leurs clients étrangers, une tendance promue par Amazon. Amazon Global Selling a ouvert un bureau à Hanoï pour former ses fournisseurs, outre une succursale à Ho Chi Minh-Ville.
Selon Amazon, le Covid-19 pousse les entreprises vietnamiennes à faire des affaires via Internet. Un sondage de l’Association vietnamienne dU commerce électronique montre que 22% des entreprises utilisaient des plateformes d’e-commerce en 2020, contre 13% en 2015.
Amazon et Alibaba organisent tous les deux des cours de formation pour des centaines d'entreprises à travers le pays, les guidant dans la liste des produits, l'enregistrement des marques, l'expédition via les centres de distribution. Au Vietnam, Alibaba est en concurrence avec Shopee et Tiki via sa filiale Lazada.
Pourquoi le Vietnam attire-t-il les fabricants taïwanais ?
De nombreux fournisseurs taïwanais envisagent de délocaliser leurs usines vers l’Asie du Sud-Est et de construire de nouvelles zones industrielles pour exploiter les avantages démographiques et géographiques, ainsi que d'augmenter rapidement la demande du marché dans la région.
Le Vietnam parmi les premiers choix des fournisseurs taïwanais souhaitant pénétrer le marché de l'Asie du Sud-Est. Photo d'illustration/ truonghaimanpower
Ces entreprises cherchent à tirer parti de leurs expériences en Chine et à faire de l'Asie du Sud-Est la prochaine "usine du monde", pour répondre aux besoins de production alors que la chaîne d'approvisionnement mondiale est en phase de transition pour s'adapter à l'évolution du “G2” (États-Unis et Chine).
Selon Digitimes, le Vietnam et la Thaïlande seront les premiers choix des fournisseurs taïwanais souhaitant pénétrer le marché de l'Asie du Sud-Est, suivis de la Malaisie, de l'Indonésie et des Philippines.
Certains fournisseurs notent que les fabricants choisissent de construire de nouvelles installations de production au Vietnam et en Thaïlande, en partie en raison des infrastructures de transport. Les marchandises pouvant être transportées via le réseau de transport routier seront un plus pour compenser l'écosystème incomplet de la chaîne d'approvisionnement dans ces deux pays.
Le passage à la production intra-régionale crée une nouvelle tendance: les chaînes d'approvisionnement courtes. Les chaînes d'approvisionnement au Vietnam et en Thaïlande s'améliorent progressivement après des années d'efforts. En outre, la demande de pièces détachées automobiles et électroménagers dépasse la demande d'équipements TIC et de composants d'assemblage. En conséquence, ces entreprises sont mieux connectées aux développements industriels nationaux en Thaïlande et au Vietnam.
Les récents changements dans l'environnement macro ont également contribué à inciter de plus en plus de fournisseurs à investir au Vietnam. Selon les experts, cela commence à entraîner une augmentation des prix des parcs industriels et un déséquilibre entre l'offre et la demande de main-d'œuvre.
En particulier, les petits et moyens fournisseurs ont non seulement des difficultés à trouver des emplacements, mais doivent également rivaliser pour les ressources humaines avec les grandes entreprises comme Samsung Electronics ou Foxconn, qui peuvent offrir des salaires et des avantages sociaux plus attractifs. Les fournisseurs qui envisagent d'opérer au Vietnam doivent prendre en compte de nombreux facteurs.
5 mois: les Vietnam importe pour plus de 1,5 milliard USD de voitures
Les données du Département général des douanes montrent que de janvier à la fin mai 2021, le Vietnam avait importé 65.736 voitures CBU (Completely Built-Upa) , d'une valeur de plus de 1,5 milliard d’USD.
Photo d'illustration/Interlink
Par rapport à la même période l'année dernière, c'est 78% en plus en nombre et 83,1% en valeur. Il s'agit d'une croissance considérable dans le contexte d'une économie affectée négativement par l'épidémie de Covid-19.
Au cours de la même période de 2020, le nombre de voitures importées n'avait atteint que 36.928 unités, soit près de 820 millions d’USD.
Rien qu'en mai, le chiffre d'affaires des importations de voitures CBU était également assez élevé. Concrètement, 15.600 ont été importées, pour près de 374 millions d’USD, soit une légère augmentation de 4,8% en nombre et de 20,5% en valeur par rapport au mois précédent.
Depuis le début de l'année, le mois de mars s'est distingué avec 16.980 unités, pour près de 386 millions d’USD, suivi d'une chute en avril, avec 14.886 unités et 310 millions d’USD.
Selon les prévisions, malgré les effets de l'épidémie de Covid-19, il est probable que la situation du marché automobile vietnamien au second semestre 2021 ne sombrera pas dans la morosité.
L'économie numérique du Vietnam présente des opportunités pour les investisseurs
L’économie numérique prometteuses du Vietnam qui n’a pas cessé de se développer, présente de multiples opportunités pour les investisseurs, les startups et les entreprises, a estimé le fil de presse techwireasia.com, cité par le VNA.
Capture d'écran/ techwireasia.com
Ces dernières années, la région d'Asie du Sud-Est a connu des efforts et des investissements rapides et soutenus dans diverses initiatives d'économie numérique menées par les secteurs public et privé. Les géants de la technologie ont créé des vagues, plus récemment la fusion Tokopedia-Gojek, et plus tôt, Grab poussant pour une cotation aux États-Unis avec une valorisation de plus de 40 milliards de dollars.
Les estimations de Google, Temasek et Bain & Co ont prévu que la valeur de l'économie numérique du Vietnam pourrait atteindre 52 milliards de dollars d'ici 2025, ce qui représente environ un sixième de celle régionale de 300 milliards de dollars.
Selon l'article, grâce à un environnement politique stable, aux politiques économiques progressistes et à une croissance continue, une opportunité lucrative existe à la fois pour les acteurs locaux et les investisseurs d'exploiter les grands potentiels économiquesdu pays.
Les opportunités comprennent les services d'e-commerce, la finance numérique, les jeux en ligne et les services technologiques pour propulser les progrès de la 4e révolution industrielle.
En 2015, le gouvernement vietnamien a annoncé un plan décennal sur la transformation numérique du pays, avec un plan ambitieux visant à produire dix startups licornes évaluées à plus d'un milliard de dollars chacune d'ici 2030.
Visant à atteindre au moins de 10% le taux d'adoption du numérique dans tous les secteurs et de 80 % le taux d'accès des ménages à Internet, le plan semble être sur la bonne voie.
En 2020, le décacorn (startups évaluées à plus de 10 milliards de dollars) a reconnu le potentiel de l'économie numérique du Vietnam et a lancé un accélérateur pour les startups en démarrage. Dans le cadre de programme d'accélération de Grab Ventures Ignite, cinq gagnants ont émergé, qui ont remporté plus d'un million de dollars d'investissement et de prix en nature de Grab et de ses partenaires de programme. Ils couvrent un large éventail de domaines tels que la vente au détail, l'assurance, la logistique et les communications./.