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L’ancien secrétaire général de l’Association d'amitié franco-vietnamienne Jean-Pierre Archambault. Photo: VNA |
En 1975, le Vietnam était encore un pays ravagé par la guerre et faisait partie des pays pauvres soumis au blocus et à l’embargo. En 2010, le Vietnam avait quitté le groupe des pays les plus pauvres pour rejoindre le groupe des pays à revenu intermédiaire, a-t-il rappelé lors d’une interview à l’Agence vietnamienne d’information (VNA) à Paris à l’occasion de la candidature au Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour le mandat 2023-2025.
Cette avancée résulte de l’œuvre de rénovation, menée depuis 1986, qui a dynamisé le développement et les progrès considérables au Vietnam. Le Vietnam a connu une transformation réussie de son secteur agricole, qui est depuis allé au-delà de son objectif d’autosuffisance alimentaire.
Il s’agit d’un effort remarquable de pouvoir réaliser ces accomplissements en seulement 25 ans, une courte période de temps par rapport à la longue histoire du pays. Jusqu’à présent, le Vietnam continue d’avancer, de franchir une nouvelle étape de développement et de devenir un pays prospère, puissant, démocratique et moderne, a-t-il noté.
Jean-Pierre Archambault a également fait savoir que dans la politique de développement national du Vietnam, soutenir les pauvres est une priorité du gouvernement, en particulier les victimes de l’agent orange/dioxine.
Il a apprécié le fait que les autorités vietnamiennes veillent toujours à l’égalité des sexes et garantissent les droits des groupes défavorisés tels que les personnes âgées, les femmes, les enfants et les personnes handicapées. Le Vietnam participe également activement aux conventions des Nations unies pour protéger ces groupes.
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Photo: VNA |
Grâce au développement de la société et après les guerres de libération nationale, dans lesquelles les femmes avaient joué un rôle marquant, la position de la femme vietnamienne a changé non seulement dans la famille mais aussi dans la société, ce qui s’illustre au travers de la présence d’une femme à la tête de l’Assemblée nationale, a-t-il fait remarquer.
Jean-Pierre Archambault a mis en avant la stratégie efficace de réponse au Covid-19 du Vietnam dès le début de la pandémie avec la devise "ne laisser personne de côté" qui a été reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et plébiscitée par les médias étrangers.
Le Parti, l’État et le gouvernement du Vietnam ont déployé des efforts pour garantir les droits des personnes tels que la gratuité des soins médicaux et la vaccination contre le Covid-19, en soutenant les entreprises et les personnes confrontées aux difficultés causées par la pandémie. Le Vietnam a bien réussi à protéger la santé publique, un droit humain fondamental, s’est-il félicité.
Concernant les contributions du Vietnam à la communauté internationale dans le domaine des droits de l’homme, il a déclaré que le Vietnam a bien réussi à garantir le droit à la paix, à l’indépendance nationale et au droit à la vie.
L'ancien secrétaire général de l’Association d'amitié franco-vietnamienne a souligné que le Vietnam avait à combattre dans une âpre lutte et avec de grands sacrifices pour son indépendance et sa liberté et comprend donc mieux que personne la valeur de ces droits.
Ces dernières années, le Vietnam a activement participé à des activités humanitaires dans le cadre de la Mission de maintien de la paix des Nations unies au Soudan du Sud, reconnue par les Nations unies et la communauté internationale, a-t-il encore indiqué.