Un touriste nord-coréen impressionné lors de sa première visite au Vietnam

Photo: Vietnamnet

Il est interdit aux Nord-Coréens de voyager à l'étranger. Le petit nombre de personnes qui partent à l'étranger ne peuvent le faire que pour travailler ou étudier et doivent recevoir une autorisation spéciale.
 
"Et après avoir vécu plusieurs années en Corée du Sud, j’ai récemment eu l’opportunité de faire mon tout premier voyage à l’étranger, au Vietnam. C’était une expérience que je n’oublierai pas de sitôt", a déclaré Joshua Kim.
 
Le vol vers Ho Chi Minh-Ville a duré cinq heures. "À mon arrivée, il faisait plus chaud à l’aéroport que ce à quoi je m’attendais… Je suis descendu de l'avion et suis allé faire la queue à l'immigration avec les collègues qui voyageaient avec moi. À partir de là, beaucoup de choses ressemblaient à la Corée du Nord".
 
Il y avait un nombre impressionnant de cyclomoteurs, motos et autres véhicules dans les rues de Hô Chi Minh-Ville. Mais il semblait y avoir une sorte d’ordre dans ce désordre vertigineux, aucun accident ni incident.
 
Le rouge et le jaune visibles dans les rues du Vietnam, mais derrière ces couleurs, les clubs, les bars et les cafés étaient partout, et l'économie de marché battait son plein. Cet aspect était fondamentalement différent de la Corée du Nord.
 
Le centre-ville de Ho Chi Minh-Ville est un lieu visité par de nombreux touristes. La ville possède également un musée pour commémorer la guerre du Vietnam.
 
Une chose que le Vietnam et la Corée du Nord ont en commun est qu'ils ont mené une guerre contre les États-Unis. Mais contrairement à la Corée du Nord, de nombreux touristes visitant le musée de la guerre étaient des Occidentaux, y compris des Américains. Une autre différence fondamentale est que le Vietnam s'engage activement dans des échanges économiques avec ces pays.
 
Ce court voyage de trois jours au Vietnam a donné à Joshua Kim matière à réflexion. Conscient de son histoire douloureuse, le Vietnam coopère avec audace avec ses anciens ennemis pour le bénéfice de l’économie nationale et de la vie de sa population.
 
"J'espère continuer à voyager à l'avenir. Je voudrais visiter les États-Unis ou l'Europe mais aussi visiter des pays pauvres comme le Bhoutan. Je veux tout savoir sur les disparités dans la façon dont les gens vivent dans le monde", a conclu Joshua Kim./.